Audience papale des membres de la
société de la pharmacie hospitalière :
le Pape redit son opposition à la suppression de l’objection de conscience
Jeudi 14 octobre, le Pape François a rencontré les participants à un congrès promu par la Société italienne de pharmacie hospitalière. Il a adressé trois recommandations à ces praticiens.
Tout d’abord, il les a encouragés à agir comme l’aubergiste de la parabole du Bon Samaritain en exerçant leur métier avec « patience » et « amour ».
En outre, il leur a rappelé la nécessité de considérer la personne humaine dans sa globalité en prenant en compte l’intégralité des effets que peut avoir une médication sur elle.
Par la suite, il a réaffirmé la nécessité de conserver l’objection de conscience d’un point de vue personnel et d’un point de vue social. En effet, le pharmacien peut être amené à proposer des substances médicinales létales comme dans la cas d’un avortement. Le Pape rappelle que les pharmaciens sont au service de la vie et que faire valoir leur objection de conscience revient, dans les cas où elle est correctement justifiée, à servir leur profession. En outre, il importe de dénoncer les atteintes à la vie humaine tout en restant à l’écoute des femmes et de leur situation. D’un point de vue social, le Pape estime qu’il est nécessaire de mettre au point des stratégies de santé économiquement et éthiquement durables afin de lutter contre la culture du rejet et de respecter la personne humaine dans sa fragilité.
Pour finir, il a béni les pharmaciens hospitaliers présents en rendant hommage à la grandeur, à l’humanité et à la dignité de leur profession.