La navette parlementaire sur le projet de loi fin de vie devrait reprendre à partir de janvier.

Après l’arrêt des débats liés à la dissolution de l’assemblée nationale, la navette parlementaire sur le projet de loi fin de vie devrait reprendre à partir de janvier. 

En tant que chrétien, nous devons rappeler que la vie humaine est sacrée et inviolable, de la conception et jusqu’à la mort naturelle. La dignité de chaque être humain ne dépend pas de sa condition physique ou mentale.

La souffrance existe, et elle peut parfois être grande , mais plutôt que de « traiter le problème » par -utilisons les bons termes- l’euthanasie, le rôle de la société n’est-il pas plutôt d’accompagner ceux qui souffrent ? L’accompagnement peut être selon les besoins,  les soins palliatifs qui visent à réduire la douleur physique, la présence de proches indispensable particulièrement dans la souffrance, et  les sacrements qui viennent soulager l’âme . Jésus nous montre l’exemple dans sa vie publique à travers les nombreux malades à qui il a rendu visite, et nous rappelle juste avant sa mort, que chaque fois que nous faisons le bien à une personne en souffrance, c’est à lui-même que nous faisons du bien . 

La légalisation de l’euthanasie ou de l’aide active à mourir entraînera une déshumanisation progressive de la société. Et l’exemple des pays qui ont légalisé l’euthanasie devrait nous éclairer et nous alerter : une fois l’euthanasie légalisée, soi-disant encadrée et réservée à des cas extrêmes, les verrous finissent toujours par tomber et l’euthanasie par s’étendre…

Dans ses prises de position, l’Église encourage les décideurs politiques et la société civile à s’engager dans un débat approfondi et à prendre en compte la fragilité humaine et l’importance de l’accompagnement. L’appel est lancé pour que les efforts soient concentrés sur l’amélioration des soins palliatifs en France, souvent sous-développés (nombre de départements n’ont pas de service de soins palliatifs), et sur un soutien renforcé aux soignants et aux proches qui accompagnent les personnes en fin de vie.

En ce temps de l’avent, où Dieu se fait nôtre, où Dieu se fait fragile, prions le Seigneur pour que la société reconnaisse la valeur de toute vie humaine et accompagne les plus fragiles. Et nous-même, rendons-nous attentifs à ceux qui nous entourent et ont besoin de soutien.

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