Ce dimanche nous honorons les mères, tradition lointaine, la fête des mères fut instituée en 1941 puis promulguée dans la loi du 24 mai 1950 par le président Vincent Auriol.
Plus porté par une politique nataliste dans le contexte d’après-guerre que par un élan pro-vie, le président socialiste a permis d’inscrire les mères au calendrier républicain et de reconnaître la valeur inestimable de celles qui accueillent le don de la vie. Quelques décennies plus tard, les gouvernements successifs et la société entière auront réussi à rendre méprisante la maternité et à la malmener avec les lois toujours plus mortifères de l’avortement dans la logique individualiste de la société de consommation… La femme qui est aussi mère, qui autrefois était louée est aujourd’hui dépréciée voire oubliée au profit d’un modèle de femme uniquement consumériste… Au fur et à mesure que les aides familiales diminuent les aides pour avorter augmentent et notre société s’écroule sous une culture de mort toujours plus présente…
La loi sur la Fête des mères est toujours en vigueur, et pour qu’elle ne soit pas qu’un prétexte commercial soutenons les femmes pour lesquelles la maternité est source de détresse. Prions pour que toutes ces mères qui se questionnent sur l’avortement fassent le choix de la vie, pour qu’à leur tour, leurs enfants à naître les honorent le dernier week-end de mai pour avoir accueillie le don de leur vie.