Le 17 octobre 1979, Mère Térésa reçoit le prix Nobel de la paix qu’elle accepte « au nom des pauvres ». La religieuse ne trahit pas ses propres convictions lors de son discours, en dénonçant l’avortement :
“Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entre-tuer les uns les autres ? C’est pourquoi, aujourd’hui, je vous invite à prendre ici cette forte résolution : nous allons sauver tous les petits enfants, tous les enfants à naître, nous allons leur donner une chance de naître. Et que ferons-nous pour cela ? Nous lutterons contre l’avortement par l’adoption. Le Bon Dieu a déjà si merveilleusement béni le travail que nous avons fait, que nous avons pu sauver des milliers d’enfants. Et des milliers d’enfants ont trouvé un foyer où ils sont aimés. Nous avons apporté tant de joie dans les maisons où il n’y avait pas d’enfants ! »
A l’heure où les peuples s’entretuent , le discours de la sainte à de quoi nous réveiller dans notre mission de chrétien.
N’oublions pas le chemin que la sainte nous a tracé et continuons à veiller et prier pour la renaissance d’une culture de vie au sein de notre société. A la veille de l’Avent, créons des veillées dans nos paroisses, aidons nos prêtres à les mettre en place, formons-nous en bioéthique et soutenons des centres d’accueil pour futures mères.