En ce 5ème jour de la neuvaine, prions pour la Vie par l’intercession de Saint Maximilien Kolbe.
Né à Lodz en Pologne, Maximilien entre en 1907 au séminaire des Franciscains conventuels. Il a alors seize ans. Il est ensuite envoyé à Rome pour y poursuivre ses études. Encore étudiant, il fonde avec quelques frères «la Mission de l’Immaculée» en vue de sanctifier le monde entier avec l’aide de la Vierge.
Ordonné prêtre en 1918, il enseigne l’histoire de l’Eglise au séminaire des frères mineurs conventuels de Cracovie. En octobre 1927, il fonde le monastère de la Mère Immaculée de Dieu : Niepokalanow. Il part ensuite en mission d’évangélisation au Japon, où il fonde une seconde maison franciscaine. Après un court séjour en Inde, il rentre en Pologne.
Pour avoir mis en place un réseau d’entraide aux juifs et aux réfugiés, les Nazis réquisitionnent Niepokolanow en septembre 1939 et arrêtent le Père Kolbe et ses frères franciscains. Il est relâché.
Le 17 février 1941, il est arrêté de nouveau par la Gestapo et emprisonné à la prison de Pawiak à Varsovie puis transféré au camp de concentration d’Auschwitz, sous le matricule 16 670. Il y vit au rythme des privations et des persécutions, illuminant de foi, d’espérance et de charité ce lieu de mort et de haine.
Deux mois plus tard, à la suite de l’évasion d’un des prisonniers, le commandant du camp ordonne en représailles que 10 prisonniers soient condamnés à mourir de faim et de soif. Parmi eux, Franciszek Gajowniczek, père de famille.
Maximilien Kolbe entend Gajowniczek s’écrier « Adieu, Adieu. Ma pauvre femme ! Mes pauvres enfants ! Que vont-ils devenir ? ». Le religieux propose alors de mourir à sa place.
Les condamnés sont enfermés dans le « Bunker de la faim ». Bien que la faim et la soif poussaient habituellement les condamnés à la folie, aux hurlements et à s’entre-tuer, le gardien du bunker témoignera qu’en très peu de temps, le prêtre Maximilien réussit à faire régner le calme et la piété entre ses compagnons de malheur, priants hymnes et psaumes avec chrétiens et juifs.
Encore vivant après avoir passé deux semaines sans rien boire ni manger, il reçoit une injection de phénol le 14 août 1941. Son corps est brûlé le lendemain, jour de la fête de l’Assomption de la Vierge Marie.
A l’image du Christ, mort pour donner la Vie, Maximilien Kolbe s’offrit en sacrifice.
Puissions-nous, à l’image de saint Maximilien-Marie, prêtre et martyr, avoir un ardent amour pour la Vierge, un grand souci des âmes, une vive charité pour le prochain et que par toute notre vie nous puissions imiter le Christ.
[Nous pouvons maintenant commencer la prière du chapelet ou d’une dizaine de chapelet à ces intentions]
Daigne Seigneur prendre pitié de nous, et de même que tu as libéré Saint Pierre de sa prison à la prière de l’Église, étends dans ta Miséricorde ton bras Tout – Puissant et libère la France des chaînes dans lesquelles elle est entravée. Accorde à nos dirigeants la grâce de la conversion, le désir sincère de te servir, et la force pour la mener à la perfection de sa vocation baptismale, par Jésus le Christ, Notre Seigneur. Amen