A Noël, nous célébrons le mystère de l’incarnation de Dieu. La nativité de Jésus, c’est Dieu qui se fait homme pour nous retrouver, pour rejoindre notre condition humaine et nous sauver.
Le Christ, vrai Dieu et vrai homme, n’a pas revendiqué sa condition divine pour nous rejoindre. Jésus, fils de David, n’est pas né dans un palais d’or et de diamants, non, il est né dans la plus grande simplicité qu’il soit, couché dans une mangeoire. Dieu, dans sa grande délicatesse pour nous rejoindre, s’est ainsi rendu proche des bergers, proche des pauvres, proche de nous.
Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple :Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur . Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Luc 2, 1-12
Quelle simplicité dans cette annonce de l’ange! Dans ce mystère de l’incarnation, de la nativité de notre Sauveur, nous contemplons Dieu fait homme dans la plus grande humilité. Signe que Dieu n’exclut personne : tous sont appelés à lui, du plus pauvre berger aux mages venus d’Orient ! Nous voyons là notre société qui découvre son sauveur et se tourne vers lui pour l’adorer. Les langes préfigurent le linceul, le bois de la mangeoire préfigurant le bois de la Croix, bois du sacrifice d’où jaillit la vie, c’est bien un Dieu Sauveur qui vient de naître.
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »
Ce mystère de la nativité, c’est Dieu qui rejoint notre humanité, dans la plus grande pauvreté, dans la simplicité d’un enfant nouveau né…
Alors que penser de la crèche du Vatican ?
C’est probablement la représentation du mystère de l’incarnation de Dieu qui sera la plus vue cette année et force de constater qu’elle ne fait pas l’unanimité… “Moche, laid, ignoble ou hideux… Tout y passe pour critiquer cette représentation tout droit debarqué d’une lointaine galaxie de Star Wars… Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne fait pas consensus autour du bien, du beau et du vrai…
On est un peu loin de la crèche du poveloro d’Assise qui visait à amener tout le village au pied de l’enfant Jésus… Neanmoins, certains essayent de la défendre, d’expliquer le concept… Nous avons lu l’article de la Vie à ce sujet et force de constater que si il faut se tordre l’esprit pour comprendre cette crèche.
Si Dieu en est venu à s’incarner dans une famille, dans la plus grande simplicité, pourquoi rendre abstrait ce qui est évident ?
Venite, adoremus eum…
Venez divin Messie
Sauvez nos jours infortunés,
Venez source de Vie
Venez, venez, venez !
1. Ah ! Descendez, hâtez vos pas ;
Sauvez les hommes du trépas,
Secourez-nous, ne tardez pas.
Dans une peine extrême,
Gémissent nos cœurs affligés.
Venez Bonté Suprême,
Venez, venez, venez !
2. Ah ! Désarmez votre courroux,
Nous soupirons à vos genoux,
Seigneur nous n’espérons qu’en vous,
Pour nous livrer la guerre
Tous les enfers sont déchaînés ;
Descendez sur la terre
Venez, venez, venez !
3. Que nos soupirs soient entendus,
Les biens que nous avons perdus
Ne nous seront-ils point rendus ?
Voyez couler nos larmes ;
Grand Dieu, si vous nous pardonnez
Nous n’aurons plus d’alarmes,
Venez, venez, venez !
4. Si vous venez en ces bas-lieux,
Nous vous verrons victorieux,
Fermer l’enfer, ouvrir les cieux .
Nous l’espérons sans cesse,
Les cieux nous furent destinés,
Tenez votre promesse,
Venez, venez, venez !
5. Ah ! Puissions-nous chanter un jour
Dans votre bienheureuse cour,
Et votre gloire et votre amour !
C’est là l’heureux présage
De ceux que vous prédestinez,
Donnez-nous en un gage,
Venez, venez, venez !