« Si quelqu’un dit : “J’aime Dieu”, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; comment celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? » (1Jn 4, 20)
Aujourd’hui le pape François a consacré la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie. Dans son discours, il a imploré l’intercession de la Vierge Marie pour la Paix, dans ce contexte de guerre qui déchire des peuples.
« Reçois donc, ô Mère, notre supplique. Toi, étoile de la mer, ne nous laisse pas sombrer dans la tempête de la guerre. Toi, arche de la nouvelle alliance, inspire des projets et des voies de réconciliation. Toi, “terre du Ciel”, ramène la concorde de Dieu dans le monde. Éteins la haine, apaise la vengeance, enseigne-nous le pardon. Libère-nous de la guerre, préserve le monde de la menace nucléaire. Reine du Rosaire, réveille en nous le besoin de prier et d’aimer. Reine de la famille humaine, montre aux peuples la voie de la fraternité. Reine de la paix, obtiens la paix pour le monde. »
Ce sont les plus vulnérables qui sont les premières victimes dans les conflits. Cela nous renvoie au discours de Mère Teresa, prix Nobel de la Paix en 1979, qui disait que le plus grand destructeur de la Paix était l’avortement.
« Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ?
L’Écriture déclare elle-même : « Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main. » Même si une mère pouvait oublier… Mais aujourd’hui on tue des millions d’enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l’admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l’avortement. Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l’enfant à naître et cet enfant doit mourir ; parce qu’elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l’enfant doit mourir. Et ici, je vous demande, au nom de ces petits… car ce fut un enfant à naître qui reconnut la présence de Jésus lorsque Marie vint rendre visite à Elisabeth, sa cousine. Comme nous pouvons le lire dans l’Evangile, à l’instant où Marie pénétra dans la maison, le petit qui était alors dans le ventre de sa mère tressaillit de joie en reconnaissant le Prince de la Paix.“
Le souverain pontife a souhaité consacrer son intention de prière du mois de mars aux défis de la bioéthique.
Dans un discours, il reconnaît que les progrès de la science amènent de nouveaux débats. Il encourage les chrétiens à se saisir de ses questions et à ne pas faire la politique de l’autruche.
Il rappelle l’importance du respect de la dignité humaine. Selon lui, le progrès technologique doit aller de pair avec ce principe de dignité. Les écueils à éviter sont la culture du déchet et la recherche excessive du profit économique.
Il encourage à prier pour que, face aux nouvelles questions de bioéthique, les chrétiens promeuvent la défense de la vie par la prière et par l’engagement social.
Aujourd’hui comme depuis 17 ans, une journée de sensibilisation autour de la Trisomie 21 est lancée : chaussettes dépareillées, danses dans toute la France et à l’étranger … De quoi changer notre regard sur le handicap et se rendre compte de la chance d’une société où chaque personne est unique et différente.
Posséder un triple chromosome 21 n’est qu’une facette de la personne qui apportera, certes des difficultés, mais qui sera source aussi d’une grande richesse pour notre société. Comme le dit si bien Cilou dans sa chanson « Joyeux », « J’ai un petit quelque chose en plus qui rend le monde encore plus beau. »
L’annonce d’un handicap est toujours quelque chose de compliqué où les émotions sont mélangées: peur, angoisse, deuil à faire, joie, amour, émerveillement, confiance. On apprend à profiter de l’instant présent et à découvrir que chaque personne est un trésor qui nous dilate le cœur.
Pour l’occasion, l’institut Jérôme Lejeune a publié un hymne en honneur des médecins et des chercheurs qui soignent les patients différents.
Alors qu’aujourd’hui le texte d’allongement du délai d’IVG sera adopté à l’Assemblée, revenons sur les propos du Cardinal Antonio Cañizares Llovera, le 28 janvier dernier à l’université catholique de Valence.
Lors de la fête de Saint Thomas d’Aquin, le cardinal Cañizares (archevêque de Valence et chancelier de l’Université Catholique de Valence) a commenté la proposition d’Emmanuel Macron qui consistait à inscrire le droit à l’IVG dans la charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne.
Il a alerté sur la progression de la culture de mort dans les sociétés occidentales. Selon lui, la société actuelle n’est plus laïque mais laïciste et, en instaurant la raison comme valeur suprême, elle conduit l’homme à sa perdition. En effet, une société où Dieu est absent perd ses repères moraux ainsi que sa connaissance du bien et du mal. Il précise que, selon lui, une société libre, solidaire, progressiste et prospère ne peut se détacher de Dieu.
“la société laïque qui est présentée aujourd’hui est, en réalité, laïciste et porte une pensée unique, qui considère la défense de la vie humaine dans toutes les phases de son existence comme une imposition morale, quelle que soit sa taille ou le nombre de cellules qui le composent.
La raison par elle-même devient froide et perd ses critères. Elle devient cruelle parce qu’il n’y a rien au-dessus d’elle (…): La science sans conscience se retourne contre l’homme et le détruit. Nous voyons donc la route de l’enfer est ouverte .”
L’histoire récente nous a montré que l’oubli du divin engendrait un bouleversement des fondements de la dignité humaine. La défense de la vie naissante y devient, non plus une nécessité garante de notre humanité, mais une injonction moralisatrice.
En tant que chrétiens attachés au développement d’une société où le respect de la vie humaine est un pilier fondateur, nous ne pouvons considérer que ces questions sont secondaires. En effet, la prochaine échéance électorale nous appelle à la cohérence et nous invite à ne pas cautionner des programmes politiques allant à l’encontre de nos valeurs.
L’Evangile de ce 28 décembre (Mt 2, 13-18) nous narre le dramatique épisode du massacre des Saints Innocents : « Hérode envoya tuer tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d’après la date qu’il s’était fait préciser par les mages. Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie : ‘Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus’ ».
C’est une antique tradition de l’Eglise (depuis le II° siècle) de fêter les Saints Innocents peu de temps après Noël… après saint Etienne et saint Jean. Hérode, craignant donc que ce Messie ne le détrône et ne prenne sa place, ordonne que tous les enfants de Palestine entre zéro et deux ans soient passés au fil de l’épée, soit selon les historiens, à la vue de la population de l’époque, une trentaine de poupons…
On peut trouver étonnant de célébrer un « massacre », trois jours après la naissance de l’Enfant-Jésus. Mais on peut être encore plus étonné que la venue sur terre du Christ, le Prince de la Paix, le Messie libérateur commence par une telle tuerie.
J’imagine les pauvres mères de ces jeunes bébés : « Ça commence comme cela la venue du Sauveur, du Christ ? Ce Dieu est décidemment sympathique et bienveillant envers nous ! »
Il y a de quoi en effet se poser des questions ! Il y a peu, un ami fort croyant, me disait être révolté par la mort et la souffrance des enfants ! Et comment ne pas le comprendre ! Tout comme on peut comprendre l’écœurement de ses mères de Palestine, il y a quelque 2000 ans…
Ainsi, voilà commence l’Incarnation du Verbe de Dieu…
Voilà commence l’Incarnation du Verbe de Dieu… à vue humaine…
Car sachons regarder les choses dans leurs vraies dimensions… Il y a 2000 ans, ce fut en effet une horreur que ce massacre, ce furent des larmes et du sang, ce furent des abattements de désespoir… Mais tout en même temps, ces enfants qui n’avaient rien demandé à personne, accédèrent tout de suite au Ciel ; à la contemplation divine et pour l’Eternité !
Face à nos mouvements de révolte devant une telle barbarie, aujourd’hui et pour toujours, croyez-vous qu’ils demandent à ce qu’on les plaigne ? Eux qui contemplent Dieu et vivent de la vision béatifique, croyez-vous qu’ils veulent qu’on s’inquiète pour eux ? Depuis le Ciel, ce sont eux qui sont plus inquiets pour notre propre Salut…
Aujourd’hui, ce sont plutôt ces jeunes âmes éternelles qui prient pour nous et veillent sur nous… Voilà pourquoi l’Eglise nous invite à les prier, non pas pour pleurer sur eux, mais pour les invoquer et réclamer leur intercession !
La logique divine inverse la nôtre ! Il y a ainsi des drames humains, qui à l’aune de l’éternité divine ont une toute autre portée ! Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à regarder le Christ crucifié !
Chers Saints Innocents, priez pour nous afin que nous puissions contempler un jour ce que vous admirez pour toujours !
Par sa naissance, Dieu Tout-Puissant s’est fait fragile, petit, dépendant. Il a épousé notre condition humaine dès le commencement en tant que petit enfant dans le sein de sa mère, puis dans la crèche parmi les bergers et les animaux. Il a osé se mettre dans les mains des hommes et vivre le même abandon qu’un bébé dans les bras de ses parents. C’est l’Emmanuel, « Dieu parmi nous ». Pour se faire plus proche des hommes, que nous puissions le voir et l’approcher, il renouvelle ce pari dans chaque Eucharistie.
Nous ne pouvons pas affirmer que sa naissance ait eu lieu dans des conditions faciles. Ses parents étaient en voyage, loin de chez eux avec pour seul abri une étable. Il est né dans la pauvreté.
Mais, cela n’a en rien entamé la joie qu’à procurer cette naissance au Ciel comme sur la Terre « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. » (Luc 2-10) Déjà à la Visitation, Sainte Élisabeth sent Saint Jean-Baptiste tressaillir en elle quand Marie vient l’aider. À l’époque, l’Espérance de cette naissance a déjà parcouru le monde avec la venue des rois mages, et elle continue à traverser les temps jusqu’à nos jours. « Aujourd’hui la lumière a brillé sur la terre. Peuples de l’univers, entrez dans la clarté de Dieu. Venez adorer le Seigneur ! » (Alléluia du 25 décembre). Une naissance est toujours un évènement. La Nativité de notre Sauveur a marqué l’histoire de notre humanité. La Paix de Noël se renouvelle chaque année dans nos cœurs.
En 2021, ce sont plus de 250 veillées au début de l’avent, partout en France métropolitaine, mais aussi en Guyane, en Martinique, en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, au Cameroun, au Gabon, au Togo, au Japon, au Québec…
C’est le rêve de st Jean Paul II d’unegrande prière pour la Vie qui traverse le monde(In Evangelium Vitae n°100)
Le futur bébé est maintenant considéré à terme et il peut arriver à tout moment. Tous ses organes sont fonctionnels. C’est le fœtus qui décidera, en quelque sorte, du moment de sa naissance : lorsqu’il sera trop à l’étroit, il secrétera une hormone qui provoquera les contractions.
Son cœur est complet : il bat plus fort et son rythme cardiaque ralentit.
Ses mouvements sont vigoureux et le réflexe d’agrippement est bien développé. Le bébé dort beaucoup, il est en attente et sa croissance est maintenant au ralenti. Il continue toutefois à grossir :son poids est d’environ 3 kilos et il mesure 48 cm.
Tous les organes sont maintenant constitués, sauf les poumons qui termineront leur développement à la naissance : ils auront besoin de quelques heures pour vraiment trouver le rythme de la respiration. Maintenant, le futur bébé dispose de tous les réflexes nécessaires pour amorcer son développement dans le monde extérieur.
L’Evangile de la Vie en actes
« Ainsi en va-t-il de la foi : si elle n’a pas les œuvres, Elle est bel et bien morte »Jn 2, 17
“En vertu de la participation à la mission royale du Christ, le soutien et la promotion de la vie humaine doivent se faire par le service de la charité, qui se traduit dans le témoignage personnel, dans les diverses formes de bénévolat, dans l’animation sociale et dans l’engagement politique. Il s’agit là d’une exigence particulièrement pressante à l’heure actuelle où la “culture de mort” s’oppose si fortement à la “culture de vie”, et semble souvent l’emporter. Mais avant cela, il s’agit d’une exigence qui naît de la “foi opérant par la charité” comme nous en avertit la Lettre de Jacques : “A quoi cela sert-il, mes frères, que quelqu’un dise “J’ai la foi” s’il n’a pas les œuvres?” (EV n°87)“Il est urgent de se livrer à une mobilisation générale des consciences et à un effort commun d’ordre éthique, pour mettre en œuvre une grande stratégie pour le service de la vie.” (EV n°96)
Dans les dernières pages de L’Evangile de la vie, Saint Jean-Paul II nous lance un appel particulièrement pressant pour renouveler la culture de vie. Si vingt ans plus tard nous ne sommes toujours pas sortis de cette culture de mort, c’est bien signe que nous sommes des tièdes…
“Par son exemple, Jésus nous a lui-même montré que la prière et le jeûne sont les armes principales et les plus efficaces contre les forces du mal. (Mt 4, 1-11) et il a appris à ses disciples que certains démons ne peuvent être chassés que de cette manière (Mc 9, 29). Retrouvons donc l’humilité et le courage de prier et de jeûner, pour obtenir que la force qui vient du Très-Haut fasse tomber les murs de tromperies et de mensonges qui cachent aux yeux de tant de nos frères et sœurs la nature perverse de comportements et de lois hostiles à la vie, et qu’elle ouvre leurs cœurs à des résolutions et à des intentions inspirées par la civilisation de la vie et de l’amour.” (EV n°100)
Notre foi est bien vaine si elle ne se concrétise pas dans les œuvres. Alors ne laissons pas le pouvoir de la mort l’atteindre, elle aussi. Il est temps de passer aux actes concrets, que ce soit sous la forme d’une prière régulière, d’un jeûne occasionnel ou d’un investissement dans un projet associatif. La moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux.
Seigneur Jésus, , suscite en nous ton enthousiasme pour la défense de toute vie. Donne-nous la force qu’il nous manque parfois dans nos engagements et dans nos témoignages. Renouvelle aussi en nous notre manière d’annoncer l’Évangile de la Vie.
« Heureux les hommes intègres dans leurs voies
qui marchent suivant la loi du Seigneur !
Heureux ceux qui gardent ses exigences,
ils le cherchent de tout cœur ! » Psaume 118
Prière pour la Vie
Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre,
Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon,
remplis nos cœurs de joieface aux merveilles de ta création.
Ouvre nos yeux à la présence de Jésus,ton Fils bien-aimé,
en toute personne que nous rencontrons,
surtout les plus faibles et les plus vulnérables.
Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin,
ou encore par la pauvreté, la maladie et les privations,
inspire-nous des gestes d’amour et de compassion.
Mets en nous la force de ton Esprit Saint
pour que nous travaillions ensemble, et toujours,
à défendre la véritable dignité humaine.
Aide-nous à bâtir une culture de la vie :
une culture où chaque être humain, qui est ton enfant,
soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle,
et dans toutes les circonstances de sa vie.
Amen.
Le fœtus est plus potelé, sa peau se déplie et devient plus lisse. Elle est aussi plus rouge en raison des nombreux petits vaisseaux sanguins qui la parcourent.
Comme il fait beaucoup d’efforts, ses besoins nutritionnels sont très importants. Il a besoin d’une bonne quantité de protéines, de vitamines et de minéraux (surtout du calcium et du fer) qu’il puisera à même l’alimentation de la Maman. À travers elle, il enregistre un éventail de saveurs ! Aussi, il continue à boire beaucoup de liquide amniotique et au début du 3ème trimestre, son appareil digestif est fonctionnel.
À cette étape, ses os sont complètement développés, mais ils sont encore mous. À l’intérieur de l’utérus, l’espace dont dispose le fœtus est limité donc ses mouvements deviennent plus restreints, mais pas moins nombreux.
Les structures du cerveau se renforcent. La gaine qui entoure les fibres nerveuses (myéline) continue de se développer et cela se poursuivra intensément pendant les premières années de vie extérieure. Vous le noterez entre autres par le développement d’habiletés telles que la marche, le langage et l’apprentissage à la propreté. De plus, le système nerveux central est maintenant en mesure de contrôler la température de son corps, grâce aux réserves de graisses corporelles qui ont bien grandi. D’ailleurs, l’apparence du fœtus a changé : il est plus rond!
Son cœur bat toujours rapidement au rythme de 130 à 140 battements par minute. Il mesure 37 cm et il pèse 1,5 kilo. Le diamètre de sa tête est de 8,2 cm.
La culture de la mort
« Dieu n’a pas fait la mort, Il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants.C’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde ; Ils en font l’expérience ceux qui prennent parti pour lui. » Sg 1, 13 ; 2, 24
« Seul Satan peut s’en réjouir [de la mort] ; par son envie, la mort est entrée dans le monde. Lui qui est homicide dès le commencement est aussi menteur et père du mensonge : trompant l’homme, il le conduit jusqu’au péché et à la mort, présentés comme des fins et fruits de vie. » (Evangelium Vitae n°53)
Dans le récit de la Genèse, le Créateur recommande à Adam et Eve de ne pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance, et ce, pour la simple raison qu’ils en mourraient. Mais Dieu a beau les avertir, c’est le discours du Serpent qui l’emporte. Et c’est là toute sa ruse : faire passer pour un fruit de vie ce qui, en réalité, apporte la mort. « Pas du tout, vous ne mourrez pas, vous serez comme des dieux! » leur dit-il. Et c’est ainsi que la mort est entrée dans le monde.
« En réalité, si de nombreux et graves aspects de la problématique sociale actuelle peuvent de quelque manière expliquer le climat d’incertitude morale diffuse et parfois atténuer chez les individus la responsabilité personnelle, il n’en demeure pas moins vrai que nous sommes face à une réalité plus vaste, que l’on peut considérer comme une véritable structure de péché, caractérisée par la prépondérance d’une culture contraire à la solidarité, qui se présente dans de nombreux cas comme une réelle ” culture de mort “. » (Evangelium Vitae n°12)
« Mais aujourd’hui, dans la conscience de nombreuses personnes, la perception de sa gravité [celle de l’avortement] s’est progressivement obscurcie. L’acceptation de l’avortement dans les mentalités, dans les mœurs et dans la loi elle-même est un signe éloquent d’une crise très dangereuse du sens moral, qui devient toujours plus incapable de distinguer entre le bien et le mal, même lorsque le droit fondamental à la vie est en jeu. Dans une situation aussi grave, le courage de regarder la vérité en face et d’appeler les choses par leur nom est plus que jamais nécessaire, sans céder à des compromis par des facilités ou à la tentation de s’abuser soi-même. » (Evangelium Vitae n°58)
Cette perversité tactique du langage est toujours à l’œuvre aujourd’hui, surtout dans nos sociétés modernes baignées dans la culture de mort. C’est notamment par les structures de péché que la confusion morale est entretenue. Ces structures finissent par atteindre la conscience collective en appelant par exemple « droits » des maux moraux, en utilisant des sigles aseptisés pour désigner des réalités tragiques ou encore en facilitant l’accès à des procédures de mort. Il ressort de tout cela que les balises morales sont souvent brouillées et que parfois, nos consciences ont perdu le sens de la valeur exacte de nos actes. C’est pourquoi redonner une place à la culture de vie commence par le fait d’ « appeler les choses par leur nom » comme le dit l’encyclique.
Seigneur Jésus, Toi la Vérité, fais-nous entrer dans le dynamisme d’une authentique liberté intérieure à la recherche de ce qui est bon et vrai. Soutiens-nous dans l’épreuve de la conversion de nos mentalités. Signale-nous nos erreurs et donne-nous la force d’accueillir la Vérité avec générosité.
Prière pour la Vie
Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre, Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon, remplis nos cœurs de joie face aux merveilles de ta création. Ouvre nos yeux à la présence de Jésus,ton Fils bien-aimé, en toute personne que nous rencontrons, surtout les plus faibles et les plus vulnérables. Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin, ou encore par la pauvreté, la maladie et les privations, inspire-nous des gestes d’amour et de compassion. Mets en nous la force de ton Esprit Saint pour que nous travaillions ensemble, et toujours, à défendre la véritable dignité humaine. Aide-nous à bâtir une culture de la vie : une culture où chaque être humain, qui est ton enfant, soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle, et dans toutes les circonstances de sa vie. Amen.
Bonus. Découvrez les Guetteurs, groupe de reggae engagé pour le renouveau de la culture de Vie :
Les temps vont changer, le peuple va se lever, La mort ne va plus être glorifiée. Nous avons forcément loupé quelque personnalité, Quelque sainteté à force d’exterminer, Ces enfants, ces innocents. Arrêtez ! Arrêtez ! S’il vous plait de les tuer. Tu m’as planté une épée, tu m’as fait pleurer, Tu m’as blessé ! (Bis)
Nous sommes des guerriers pacifiques ! Pour la légalisation de la vie ! Nous sommes des guerriers pacifiques ! Pour la légalisation de l’amour !
Le monde s’est handicapé par cette société, Qui n’arrête pas d’engendrer et de tuer. Je veux démontrer que la vie est une beauté, Que la paix est une réalité, Non pas un symbole, non pas une parabole, Une réalité il faudrait l’appliquer ! Le monde s’est handicapé a force de tuer, Il s’est privé de nombreux bienfaits. Des discours d’honneur et de fraternité,
Pourtant dans nos hôpitaux il y a la mortalité. De ces enfants qui n’ont rien demandé, A part vivre sous le ciel étoilé. Vous qui vous plaignez des assassins, Toi qui en est là, tu en es un ! Tu m’as planté une épée, tu m’as fait pleurer, Tu m’as blessé ! (Bis)
Nous sommes des guerriers pacifiques ! Pour la légalisation de la vie ! Nous sommes des guerriers pacifiques ! Pour la légalisation de l’amour !
Femme enceinte devant toi, Cela ne signifie rien pour toi ? Femme enceinte devant toi, Cela ne signifie rien mais pourquoi ? Elle porte la Vie elle porte l’Esprit ! (Bis)
Nous sommes des guerriers pacifiques ! Pour la légalisation de la vie ! Nous sommes des guerriers pacifiques ! Pour la légalisation de l’amour !
Paroles & Musique : François-Joseph Ambroselli. Arrangements : Les Guetteurs (c) 2014 Rejoyce Musique.