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Neuvaine_Jour 6: mercredi 24 novembre

Le 6 ème mois de la Vie

Le système immunitaire produit maintenant des globules blancs. C’est grâce à eux que l’organisme est en mesure de lutter contre les maladies et les infections.

Sur la tête du fœtus, de vrais cheveux ont commencé à pousser ; ce n’est plus seulement du duvet. Les ongles apparaissent maintenant plus distinctement sur les doigts et les traits de son visage se précisent encore plus : ses cils sont formés, la forme du nez est plus claire et le cou se dégage. En fait, le fœtus a pratiquement le petit visage de sa future sortie. Il ouvre de plus en plus les yeux, qui prennent progressivement leur couleur (même si elle changera après la naissance).

Dorénavant, le fœtus occupe bien l’espace de l’utérus et a mieux conscience de la présence extérieure : il réagit au son, à lumière et à l’obscurité et parfois aux petits touchers.

Le développement des bronches est presque terminé et celui de ses poumons va franchir une grosse étape (particulièrement pour le fœtus qui naîtrait très prématurément). En effet, les poumons commencent à sécréter une substance qui leur permet de se dilater plus facilement. Elle les protège aussi contre les infections, ce qui augmente les chances de survie du bébé.

Les nerfs et les synapses (connexions entre les cellules du cerveau) achèvent leur développement. Le système nerveux est celui qui se développe le plus graduellement jusqu’à la fin de la grossesse.

À ce stade, le poids du fœtus est de 750 g et il fait près de 32 cm.

Voici une belle vidéo de l’Odyssée de la Vie qui retrace bien le deuxième trimestre de la grossesse :

L’avortement

 « C’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, parce qu’ils ne sont plus. » Mt 2, 18

L’avortement est un sujet bien délicat tant il réveille parfois de vives blessures pour ceux qui ont traversé cette épreuve. L’enseignement de l’Eglise peut paraître dur quand il dit que l’acte est intrinsèquement mauvais et qu’aucune bonne intention ou circonstances particulières ne peuvent le rendre bon.

 « La décision délibérée de priver un être humain innocent de sa vie est toujours mauvaise du point de vue moral et ne peut jamais être licite, ni comme fin, ni comme moyen en vue d’une fin bonne. » (Evangelium Vitae n°57)

 « Je voudrais adresser une pensée spéciale à vous, femmes qui avez eu recours à l’avortement. L’Eglise sait combien de conditionnements ont pu peser sur votre décision, et elle ne doute pas que, dans bien des cas, cette décision a été douloureuse, et même dramatique. Il est probable que la blessure de votre âme ne soit pas encore refermée. En réalité, ce qui s’est produit a été et demeure profondément injuste. Mais ne vous laissez pas aller au découragement et ne renoncez pas à l’espérance. Sachez plutôt comprendre ce qui s’est passé et interprétez-le en vérité. Si vous ne l’avez encore fait, ouvrez-vous avec humilité et confiance au repentir : le Père de toute miséricorde vous attend pour vous offrir son pardon et sa paix dans le sacrement de la réconciliation. Vous vous rendrez compte que rien n’est perdu et vous pourrez aussi demander pardon à votre enfant qui vit désormais dans le Seigneur. » (Evangelium Vitae n°99)

Mais si l’acte reste toujours mauvais en lui-même, cela ne dit rien de la responsabilité personnelle de chacun. Celle-ci doit s’évaluer à la lumière du degré de conscience et de liberté de la personne, ce qui appartient au secret des cœurs. Un discernement authentique nécessite de s’en ouvrir à un tiers, plus particulièrement à un prêtre, pour démêler la complexité de cette responsabilité délicate. Et quand bien même la personne serait responsable de cet acte, il n’en demeure pas moins que le message du Christ est plein d’espérance pour elle, comme il l’est pour tout homme qui fait le mal, pour nous tous. Car jamais Il ne réduit la personne à ses actes et croit en sa capacité de ressurgir. Il nous invite à plonger dans l’espérance, rendue possible par la miséricorde qu’Il nous offre dans le sacrement de réconciliation.

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 Seigneur Jésus, Toi source de toute miséricorde, apprends-nous à discerner la juste valeur de nos actions. Que nous ne tombions ni dans une culpabilisation morbide, ni dans une indifférence au mal que nous faisons. Que ton Esprit généreux nous soutienne de sa force lorsque nous manquons de courage dans notre discernement. Et viens nous restaurer dans ta vie divine.    « Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple ! Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, ton serviteur, le fils de ta servante,* moi, dont tu brisas les chaînes ? » (Psaume 115)

Prière pour la Vie

Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre,
Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon,
remplis nos cœurs de joieface aux merveilles de ta création.
Ouvre nos yeux à la présence de Jésus,ton Fils bien-aimé,
en toute personne que nous rencontrons,
surtout les plus faibles et les plus vulnérables.
Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin,
ou encore par la pauvreté, la maladie et les privations,
inspire-nous des gestes d’amour et de compassion.
Mets en nous la force de ton Esprit Saint
pour que nous travaillions ensemble, et toujours, 
à défendre la véritable dignité humaine.
Aide-nous à bâtir une culture de la vie :
une culture où chaque être humain, qui est ton enfant, 
soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle,
et dans toutes les circonstances de sa vie.
Amen.

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Allongement du délai légal de l’IVG, mobilisons-nous sans délai!

Les 29, 30 et 3 décembre prochains, la proposition de loi Gaillot sur le délai d’allongement de l’IVG sera débattue à l’Assemblée Nationale. Passant ainsi de 12 à 14 semaines (soit 16 semaines d’aménorrhée)

Voici à quoi ressemble un bébé de 14 semaines, le ventre de la maman est également déjà bien arrondi.

Dans le projet de loi Gaillot il est également question de la suppression de la clause de conscience spécifique à l’IVG et d’ouvrir la pratique de l’IVG aux sages-femmes.

 

Etendre les règles de la pratique de l’IVG, c’est étendre le nombre d’IVG, c’est tout simplement permettre que plus d’enfants soient tués , osons le dire. En France en 2020 ce sont encore 222 000 avortements qui ont été réalisés, soit une moyenne de 608 avortements par jour, doit on encore voir ce chiffre augmenter ?

Mobilisons-nous en envoyant une lettre à notre député dénonçant la dangerosité de cet allongement.

Pour écrire à votre député, vous pouvez vous inspirer de la lettre de Choisir la Vie que vous trouverez en pièce jointe au format pdf.
Pour connaître votre député ainsi que ses coordonnées :
https://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/liste/regions
Pour envoyer un mail : prenom.nom@assemblee-nationale.fr 

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Neuvaine_Jour 5: mardi 23 novembre

Le 5 ème mois de la Vie

Le développement musculaire du fœtus bat son plein. Dans le ventre, il s’entraîne à bouger toutes les parties de son corps et il est de plus en plus familier avec le toucher : il joue avec ses pieds, ses mains et le cordon ombilical. C’est à cette période que la majorité des mamans sentiront ses mouvements qui deviennent plus vigoureux !

Entre ses périodes d’activité, le fœtus dort encore beaucoup : de 18 h à 20 h par jour. Les traits de son visage s’affirment, les paupières se détachent peu à peu et la peau s’épaissit. Les bourgeons des dents apparaissent dans ses gencives. Le développement de son cerveau est en plein essor.

Même si le fœtus prend du volume, ses réserves de graisse demeurent limitées. Aussi, sa peau est encore fripée : elle s’étirera à mesure que le fœtus prendra du poids.

21 semaines après sa fécondation, le fœtus mesure 24 cm et pèse 440 g.

L’enfant, un don de Dieu

« Je ne sais comment vous êtes apparus dans mes entrailles ; Ce n’est pas moi qui vous ai gratifiés de l’esprit et de la vie ; Ce n’est pas moi qui ai organisé les éléments qui composent chacun de vous.» 2 Macabées, 7-22

Quelle justesse dans l’attitude de cette mère qui reconnaît maîtriser bien peu de choses dans la vie qu’elle donne! Son humilité lui permet de rendre à Dieu ce qui ne lui appartient pas en propre. Bien souvent, nous perdons de vue le fait que la venue d’un enfant est avant tout un don du Créateur au couple et que celui-ci n’en est que le dépositaire.

« Dans la procréation d’une vie nouvelle, les parents se rendent compte que l’enfant, s’il est le fruit de leur don réciproque d’amour, devient à son tour un don pour tous les deux : un don qui jaillit du don ! » (Evangelium Vitae n°92)

Les personnes souffrant de ne pas avoir d’enfants sont là pour nous rappeler cette vérité fondamentale : la fécondité est d’abord une grâce. C’est pourquoi, comme le rappelle Benoît XVI, la stérilité physique d’un couple n’empêche pas pour autant un authentique don de soi.

 « L’Eglise prête une grande attention aux souffrances des couples stériles, se préoccupe d’eux et, justement pour cela, encourage la recherche médicale. La science cependant n’est pas toujours en mesure de répondre aux désirs de tant de couples. Je voudrais en ce sens rappeler aux époux qui vivent la condition de la stérilité que leur vocation matrimoniale n’est pas pour autant amoindrie. Les conjoints, par leur vocation baptismale et matrimoniale, sont toujours appelés à collaborer avec Dieu à la création d’une nouvelle humanité. En effet, la vocation à l’amour est vocation au don de soi et ceci est une possibilité qu’aucune condition organique ne peut empêcher. Par conséquent, où la science ne trouve pas de réponse, la réponse qui donne la lumière vient du Christ. » (Discours de Benoît XVI devant l’Académie pontificale pour la vie, 27 février 2012)

Mais Dieu n’est pas insensible à la souffrance. La Bible est traversée de part en part par cette question de la stérilité qui entrave la promesse de descendance faite à Abraham. Du père des croyants jusqu’au Christ, combien de figures de femmes stériles exaucées ! Sara, mère d’Isaac (Gn 16) ; Rebecca, mère de Jacob (Gn 25) ; Rachel, mère de Joseph (Gn 30) ; la femme de Manoah, mère de Samson (Jg 13) ; Anne, mère de Samuel (1 S 1) ; Elisabeth, mère de Jean-Baptiste (Lc 1) pour n’en citer que quelques-unes. L’audace de la foi en un Dieu qui donne la vie est permise, car comme le rappelle l’ange Gabriel lorsqu’il annonce la grossesse d’Elisabeth à Marie, “rien n’est impossible à Dieu”.

Mais si la fécondité physique est une grâce, ne la considérons pas comme un dû. Et dans nos prières, sachons rester ouverts et confiants dans le plan et le temps de Dieu qui parfois nous déroutent. Lire à ce sujet le très beau témoignage de Pauline et Christophe au sujet de leu petite Diane : Sauvée des eaux

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Esprit Saint, Toi le Consolateur, viens dispenser généreusement tes grâces auprès des personnes souffrant de ne pas avoir d’enfants. Apprends-nous à rendre grâce lorsque tu nous fais ce cadeau.

« Il installe en sa maison la femme stérile, heureuse mère au milieu de ses fils ». (psaume 112)

Prière pour la Vie

Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre, Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon, remplis nos cœurs de joieface aux merveilles de ta création. Ouvre nos yeux à la présence de Jésus,ton Fils bien-aimé, en toute personne que nous rencontrons, surtout les plus faibles et les plus vulnérables. Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin, ou encore par la pauvreté, la maladie et les privations, inspire-nous des gestes d’amour et de compassion. Mets en nous la force de ton Esprit Saint pour que nous travaillions ensemble, et toujours, à défendre la véritable dignité humaine. Aide-nous à bâtir une culture de la vie : une culture où chaque être humain, qui est ton enfant, soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle, et dans toutes les circonstances de sa vie. Amen.

L’enfant est un don et nous vous proposons d’approfondir la question de la GPA, dérive grave de notre société de consommation :

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Neuvaine_Jour 4: lundi 22 novembre

Le 4 ème mois de la Vie

Le fœtus entreprend une période de croissance accélérée. Tout est maintenant en place pour que chaque organe commence à remplir son rôle. On observe un changement notable : ses jambes commencent à être plus longues que ses bras.

Le réseau des vaisseaux sanguins se complexifie et les poumons s’exercent à respirer. Par de petits mouvements respiratoires, il « inspire » et « expire » du liquide amniotique. Cela contribue à la formation des alvéoles pulmonaires.

Le fœtus bouge de plus en plus grâce à la circulation sanguine. Par exemple, il peut maintenant tourner la tête. Ses mouvements sont aussi mieux coordonnés. Lorsqu’il touche le cordon ombilical, il réagit d’abord en s’éloignant. Mais bientôt, le cordon sera pour lui un « jouet » : il l’agrippera, le tirera, le repoussera, etc.

À l’intérieur du corps du fœtus, le gras commence à se former et il lui permettra de conserver sa chaleur une fois au monde et de lui fournir de l’énergie dans les premiers instants hors du ventre. Le fœtus commence également à développer ses propres anticorps.

Sous les paupières du fœtus, les yeux commencent à bouger et la rétine est maintenant sensible à la lumière. De plus, il perçoit désormais les sons. Un bruit intense peut le faire sursauter : tous ses membres s’étirent en réaction ! Dans le cerveau du fœtus, les zones spécialisées des 5 sens se mettent en place : le fœtus pourra traiter l’information sensorielle qu’il reçoit.

Le fœtus mesure maintenant 19 cm et pèse 200 g.

La première échographie a lieu au cours de ce mois. La principale fonction de cet examen est de s’assurer que ses organes se développent bien (cœur, reins, système nerveux central, etc). L’examen permet aussi de déterminer le sexe du bébé, car s’il s’agit d’un garçon, le pénis est maintenant visible. Chez les bébés filles, les trompes de Fallope et l’utérus sont en place. Enfin, on l’appelle aussi échographie de datation car elle permet de dater le début de la grossesse.

Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas

On ne peut renouveler la culture de vie sans aider l’homme à être plus homme, sans remettre la vérité aux cœurs de nos relations.

« Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. » Mc 10, 9

Cette phrase de l’Evangile selon saint Marc est la conclusion de Jésus à la question sur le divorce, mais elle nous rappelle surtout que la loi a été assouplie face à l’endurcissement de nos cœurs, et qu’au commencement il n’en été pas ainsi. De même, aujourd’hui, l’homme en est venu à séparer le lien entre l’amour et le don de soi, à séparer le lien entre le don de soi et la naissance de nouvelles vies. 

La doctrine de l’église se fonde sur « le lien indissoluble, que Dieu a voulu et que l’homme ne peut rompre de son initiative, entre les deux significations de l’acte conjugal : union et procréation. En effet, par sa structure intime, l’acte conjugal, en même temps qu’il unit profondément les époux, les rend aptes à la génération de nouvelles vies, selon des lois inscrites dans l’être même de l’homme et de la femme. C’est en sauvegardant ces deux aspects essentiels, union et procréation que l’acte conjugal conserve intégralement le sens de mutuel et véritable amour et son ordination à la très haute vocation de l’homme à la paternité. » (Humanae vitae n°12)

« Par rapport à la transmission des autres formes de vie dans l’univers, la transmission de la vie humaine a son originalité propre, qui dérive de l’originalité même de la personne humaine. La transmission de la vie humaine a été confiée par la nature à un acte personnel et conscient. » (Le don de la vie, p.12)

On ne peut construire une véritable culture de la vie humaine sans éduquer au  sens réel et à l’étroite interdépendance entre l’amour, la sexualité et toute l’existence. 

« La banalisation de la sexualité figure parmi les principaux facteurs qui sont à l’origine du mépris pour la vie naissante: seul un amour véritable sait préserver la vie. (…) » (Evangelium vitae 97)

Cette banalisation est encouragée par la démocratisation massive de la contraception qui coupe l’Homme de la signification de cette triple interdépendance.  Et qui, contrairement à ce qu’on pourrait penser, favorise l’avortement, in fine.

« les contrevaleurs présentes dans la « mentalité contraceptive » — bien différentes de l’exercice responsable de la paternité et de la maternité, réalisé dans le respect de la pleine vérité de l’acte conjugal — sont telles qu’elles rendent précisément plus forte cette tentation, face à la conception éventuelle d’une vie non désirée. De fait, la culture qui pousse à l’avortement est particulièrement développée dans les milieux qui refusent l’enseignement de l’Eglise sur la contraception (…)  ces pratiques s’enracinent dans une mentalité hédoniste et de déresponsabilisation en ce qui concerne la sexualité et elles supposent une conception égoïste de la liberté, qui voit dans la procréation un obstacle à l’épanouissement de la personnalité de chacun. La vie qui pourrait naître de la relation sexuelle devient ainsi l’ennemi à éviter absolument, et l’avortement devient l’unique réponse possible et la solution en cas d’échec de la contraception.» (Evangelium vitae 13)

Si l’Eglise s’oppose à la contraception, elle n’est pas sans proposer d’alternatives, car l’amour conjugal exige des époux une mission de «paternité responsable ». 

« Si donc il existe, pour espacer les naissances, de sérieux motifs dus, soit aux conditions physiques ou psychologiques des conjoints, soit à des circonstances graves extérieures, l’Eglise enseigne qu’il est alors permis de tenir compte des rythmes naturels, inhérents aux fonctions de la génération, pour user du mariage dans les seules périodes infécondes et régler ainsi la natalité sans porter atteinte aux principes moraux. (…) il existe entre les deux cas [régulation des naissances et contraception] une différence essentielle : dans le premier cas, les conjoints usent légitimement d’une disposition naturelle ; dans l’autre cas, ils empêchent artificiellement le déroulement des processus naturels. »  (Humanae vitae 16)

Notons que le recours aux méthodes naturelles doit être fait dans une dimension éthique, et non utilitaire, non pas comme une contraception artificielle qui se ferme à la vie. Ainsi, non seulement l’Eglise demande de renoncer à la contraception dans les actes, mais elle nous invite aussi à abandonner notre “mentalité contraceptive” et de nourrir une ouverture à la vie dans laquelle Dieu peut s’inviter. En effet, il nous est demandé seulement d’être responsables de la vie, et non pas maîtres de la vie. 

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Notre Père, Toi la source de toute paternité, Toi qui nous as crée, vient aider l’homme à  trouver le vrai bonheur auquel il aspire dans le respect des lois inscrite par Dieu, viens nous aider à aimer en vérité,  viens nous éduquer à une juste responsabilité dans le don de la vie humaine. Apprends-nous à être des pères et des mères selon ton projet et non le nôtre.

« Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent ; la vérité germera de la terre et du ciel se penchera la justice. Le Seigneur donnera ses bienfaits, et notre terre donnera son fruit. La justice marchera devant lui, et ses pas traceront le chemin ». (psaume 84, 11-14)

Prière pour la Vie

Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre, Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon, remplis nos cœurs de joieface aux merveilles de ta création. Ouvre nos yeux à la présence de Jésus,ton Fils bien-aimé, en toute personne que nous rencontrons, surtout les plus faibles et les plus vulnérables. Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin, ou encore par la pauvreté, la maladie et les privations, inspire-nous des gestes d’amour et de compassion. Mets en nous la force de ton Esprit Saint pour que nous travaillions ensemble, et toujours, à défendre la véritable dignité humaine. Aide-nous à bâtir une culture de la vie : une culture où chaque être humain, qui est ton enfant, soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle, et dans toutes les circonstances de sa vie. Amen.

Petit bonus: si donner la vie se détachait de l’amour et de l’union, ça serait comme ça?

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Neuvaine_Jour 3: dimanche 21 novembre

Le 3 ème mois de la Vie

À partir de la 9ème semaine de grossesse (11 SA) , l’embryon est appelé fœtus. Sa tête est toujours volumineuse comparativement au reste de son corps.

Le visage est maintenant facile à repérer. Les yeux ont migré des côtés vers l’avant du visage, les paupières recouvrent maintenant les yeux. Les lèvres sont aussi bien définies et l’embryon peut ouvrir la bouche. Il boit même du liquide amniotique.

Tous les organes et les systèmes vitaux sont maintenant partiellement formés. Dans le cerveau, les cellules nerveuses se multiplient et on observe déjà certains réflexes archaïques. Par exemple : le fœtus replie les doigts et les orteils si quelque chose touche la paume de sa main ou la plante de son pied. Le nouveau-né gardera ce réflexe quelque temps, puis il disparaîtra progressivement, tous comme les autres réflexes archaïques.

Ensuite, les premiers tissus osseux et la colonne vertébrale commencent à se modeler. Le sang du fœtus se constitue : la moelle osseuse produit ses premiers globules rouges.

Son visage s’anime ! Le fœtus est capable de faire certaines expressions faciales réflexes comme froncer les sourcils et grimacer. Un autre élément distinctif du futur bébé apparaît : ses empreintes digitales.

À la fin de ce premier trimestre, le fœtus mesure 10 cm et pèse 45 g et il est possible de connaître son sexe. Chez les filles, les follicules ovariens se forment ; chez les garçons, la prostate devient visible. 

Nous sommes dans la 12ème semaine de grossesse, c’est le délai légal d’avortement en France.

Renouveler la culture de Vie

Dans son encyclique Evangelium Vitae, le pape Jean-Paul II dénonçait le poids de la culture de mort dans nos sociétés y compris dans nos communautés chrétiennes. 

« On doit commencer par renouveler la culture de la vie à l’intérieur des communautés chrétiennes elles-mêmes. Les croyants, même ceux qui participent activement à la vie ecclésiale, tombent trop souvent dans une sorte de dissociation entre la foi chrétienne et ses exigences éthiques à l’égard de la vie, en arrivant ainsi au subjectivisme moral et à certains comportements inacceptables. » (Evangelium Vitae, n°95)

Bien souvent pourtant, nous nous en croyons exempts. En réalité, la culture de vie dont parle l’Eglise est d’une générosité que peu d’entre nous vivent réellement au quotidien. Par bien des aspects, nous avons perdu le sens de cette “vie en abondance” que le Christ souhaite pour nous et nous nous attachons souvent à des conceptions par trop étroites sur la vie humaine.

« Je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance » 
Jn 10, 10

Le message de Dieu sur la Vie est bien plus grand que notre cœur et le recevoir demande  une conversion intérieure. Bien souvent, l’enseignement de l’Eglise nous dérange parce qu’il nous renvoie à nos propres incohérences. Mais si elle le fait, c’est avant tout pour nous pousser sur la voie d’une plus grande unité de vie. 

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Seigneur Jésus, Toi le Verbe de Vie, viens nous renouveler de l’intérieur. Initie-nous au mystère de la Vie que tu souhaites pour nous en abondance. Que ton Esprit-Saint nous rende dociles et confiants devant ton message, même si nous pouvons parfois nous sentir écrasés par le poids d’une telle exigence. Donne-nous d’abandonner l’endurcissement de nos cœurs que Tu nous as signalé à plusieurs reprises dans les Évangiles lorsqu’il s’agissait du projet du Père sur l’homme et la femme. Viens travailler nos cœurs et dilate-les aux dimensions du tien. 

Prière pour la Vie

Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre,
Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon,
remplis nos cœurs de joieface aux merveilles de ta création.
Ouvre nos yeux à la présence de Jésus,ton Fils bien-aimé,
en toute personne que nous rencontrons,
surtout les plus faibles et les plus vulnérables.
Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin,
ou encore par la pauvreté, la maladie et les privations,
inspire-nous des gestes d’amour et de compassion.
Mets en nous la force de ton Esprit Saint
pour que nous travaillions ensemble, et toujours, 
à défendre la véritable dignité humaine.
Aide-nous à bâtir une culture de la vie :
une culture où chaque être humain, qui est ton enfant, 
soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle,
et dans toutes les circonstances de sa vie.
Amen.

Découvrez la vie du professeur Jérôme Lejeune, lui qui a tant fait pour protéger les plus vulnérables enfants à naître :

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Neuvaine_Jour 2: samedi 20 novembre

Le 2 ème mois de la Vie

La tête se forme peu à peu, elle a une taille importante comparativement au reste du corps

L’arrière du cerveau devient plus large, ce qui amène l’embryon à incliner la tête vers l’avant.

Sur son visage, on distingue maintenant les narines, les gencives, les lèvres, les yeux, les paupières, les oreilles, le nez.

On distingue aussi l’emplacement des coudes et des genoux, les bras et les jambes s’allongent et les coudes et genoux se précisent. On voit aussi les poignets et chevilles se dessiner. À l’intérieur, les muscles et les nerfs prennent forme. A la 9eSA, L’embryon peut maintenant faire toute une gamme de mouvements !

Les organes vitaux sont tous en développement : l’estomac, l’intestin, le pancréas et les reins apparaissent.  Toutefois, ils ne sont pas encore fonctionnels. À 8 SA, à l’intérieur du cœur, on distingue les 4 cavités. A 10 SA, les battements du cœur peuvent être perçus à l’aide d’un Doppler, un appareil qui permet d’entendre le rythme cardiaque du bébé.

Dieu, origine et fin de toute vie humaine

Faisant participer sa créature à quelque chose de lui-même, Dieu laisse son empreinte indélébile dans toute vie naissante. Principe de toute vie, Il est en même temps la destinée de chaque homme. Et c’est cette perspective de la vie éternelle auprès de Dieu qui donne tout son sens et toute sa dignité à la vie biologique de l’homme. Appréhender l’homme dans la plénitude de la vérité, y compris sa finalité profonde, c’est ce à quoi nous invite Saint Jean-Paul II.

 « La dignité de la vie n’est pas seulement liée à ses origines, au fait qu’elle vient de Dieu, mais aussi à sa fin, à sa destinée, qui est d’être en communion avec Dieu pour le connaître et l’aimer. » (Evangelium Vitae n°38).

Ainsi, favoriser l’éclosion d’une vie humaine, c’est favoriser la naissance d’une personne à la vie éternelle. Or n’est-ce pas là le plus grand bien que nous puissions posséder? N’est-ce pas ce que nous désirons le plus fermement pour nous-mêmes? Mais cette naissance avec Dieu dans la vie éternelle – ce que veut dire étymologiquement la  « con-naissance de Dieu » – n’est possible que s’il y a eu au préalable une éclosion de la vie physique. Et c’est là que notre générosité a parfois besoin de grandir.

« La vie physique, par laquelle commence l’aventure humaine dans le monde, n’épuise assurément pas en soi toute la valeur de la personne, et ne représente pas le bien suprême de l’homme qui est appelé à l’éternité. Toutefois, elle en constitue d’une certaine manière la valeur “fondamentale”, précisément parce que c’est sur la vie physique que se fondent et se développent toutes les autres valeurs de la personne. » (Le don de la vie, Instruction de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, 1987)

Perdre de vue la vocation de l’homme à la vie éternelle, c’est s’exposer à un essoufflement dans la défense absolue de cette vie biologique et à la tentation d’aménager des exceptions.

« La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul véritable Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » Jn 17, 3

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Seigneur Jésus, Toi qui est l’alpha et l’oméga, l’origine et la fin de toute chose, apprends-nous la vraie mesure de nos jours. Que nous n’oublions pas notre finalité ultime qui parfois peut nous sembler bien lointaine. Viens réveiller en nous le désir de participer un jour à ta Vie divine. 

« Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras ma pensée Éprouve-moi, tu connaîtras mon cœur. Vois si je prends le chemin des idoles, Et conduis-moi sur le chemin d’éternité » (Ps 138)

Prière pour la Vie

Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre, Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon, remplis nos cœurs de joieface aux merveilles de ta création. Ouvre nos yeux à la présence de Jésus,ton Fils bien-aimé, en toute personne que nous rencontrons, surtout les plus faibles et les plus vulnérables. Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin, ou encore par la pauvreté, la maladie et les privations, inspire-nous des gestes d’amour et de compassion. Mets en nous la force de ton Esprit Saint pour que nous travaillions ensemble, et toujours, à défendre la véritable dignité humaine. Aide-nous à bâtir une culture de la vie : une culture où chaque être humain, qui est ton enfant, soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle, et dans toutes les circonstances de sa vie. Amen.

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Neuvaine_Jour 1: vendredi 19 novembre

Le 1 er mois de la Vie

« La Vie a une très longue histoire mais chacun de nous a un commencement bien précis, le moment de la conception.[…] Dès le début de la vie l’âme et le corps, l’esprit et la matière sont si étroitement imbriqués que nous utilisons le même mot pour définir comment une idée nous vient à l’esprit ou comment un être vient à la vie. L’enfant ou l’idée sont d’abord conçus: la vie du corps et celle de l’esprit requièrent d’abord une conception. » Professeur Le Jeune. 

SEMAINE 1 (3 SA) : La nouvelle vie humaine commence.  Le spermatozoïde entre à l’intérieur de l’ovocyte (fécondation), formant ainsi une seule cellule: le zygote. Par la réunion des informations génétiques du père et de la mère, l’embryon a déjà tout son patrimoine génétique déterminé.  Il déclenche de lui-même, de manière organisée une chaîne d’activités (expression de son code génétique, synthèse des protéines, production hormonale…) pour se développer en continu, passant ainsi de 2 à 4 cellules puis à 8 etc. L’embryon vit.   

SEMAINE 2 ( 4 SA) : L’embryon s’implante dans l’utérus maternel et se déploie. Dès 21 jours, son cœur commence à se former. Il passe d’une forme ronde à une forme allongée et ressemble à un petit hippocampe. 

SEMAINE 3 ( 5 SA) : Le cordon ombilical relie maintenant l’embryon à la mère. Grâce à lui, l’embryon recevra des nutriments provenant de l’alimentation de sa mère et de l’oxygène et pourra ainsi évacuer une partie de ses déchets. Les cellules se spécialisent et s’organisent en 3 groupes dont chacun constituera des parties différentes du corps du bébé : 
– ectoderme : la peau, les yeux, les oreilles et le système nerveux, 
– mésoderme : les muscles, le squelette et les vaisseaux sanguins,
– endoderme : le tube digestif, le pancréas et les poumons.  

SEMAINE 4 ( 6 SA) : Le tube neural de l’embryon se forme, il permet au système nerveux de se développer : le cerveau, à l’une des extrémités du tube, de même que la moelle épinière et les nerfs. Niché dans le placenta, l’embryon baigne dans le liquide amniotique, qui assure son hydratation et sa protection. Il mesure entre 3 et 5mm, ce qui le rend visible à l’œil nu ! Ses contractions cardiaques sont visibles à l’échographie.


L’embryon, une véritable personne

 « Dès que l’ovule est fécondé, se trouve inaugurée une vie qui n’est ni celle du père ni de la mère, mais d’un nouvel être humain qui se développe pour lui-même. Il ne sera jamais rendu humain s’il ne l’est pas déjà dès lors. […] A cette évidence de toujours, […] la science génétique moderne apporte de précieuses confirmations. Elle a montré que dès le premier instant se trouve fixé le programme de ce que sera ce vivant : une personne, cette personne individuelle avec ses notes caractéristiques déjà bien déterminées. Dès la fécondation est commencée l’aventure d’une vie humaine dont chacune des grandes capacités demande du temps pour se mettre en place et se trouver prête à agir. […] Comment un individu ne serait-il pas une personne humaine ? » (Evangelium Vitae, 1995, n°60) 

L’Eglise nous invite à plonger dans le mystère de la vie naissante. Jour après jour, l’embryon est tissé entre les mains de Dieu d’une façon particulière. 

« C’est toi qui a créé mes reins, 
qui m’as tissé dans le sein de ma mère. » 
Psaume 118, 13

Mais Dieu ne fait pas seulement que nous donner la vie biologique, Il nous la donne d’une manière unique : car c’est toujours une vie personnelle, voulue pour elle-même que le Créateur inaugure. 

« L’homme est sur terre l’unique créature que Dieu a voulue pour lui-même. » 
(Le don de la vie, p.13)

Et c’est ce qui nous distingue fondamentalement de tous les autres êtres vivants. Nous sommes chacun éternellement désirés par Dieu, quand bien même les circonstances de notre conception n’ont pas été désirables.  Le programme génétique de l’enfant, qui ne se confond ni avec celui de la mère, ni avec celui du père, témoigne précisément de cette personnalité unique. L’embryon a déjà tout son patrimoine génétique déterminé. Cependant, les facultés de l’embryon n’ont pas fini de se développer. 

« Mes os n’étaient pas cachés pour toi quand j’étais façonné dans le secret […] . J’étais encore inachevé, tu me voyais »
psaume  118,16

Mais s’il a besoin de temps pour arriver à maturation, il n’en demeure pas moins qu’il possède en lui déjà tous les éléments de sa personne. En mai 1984, le Comité National d’éthique écrit: « L’embryon ou le fœtus doit être reconnu comme une personne humaine potentielle. », cette qualification permettait à l’époque, d’appuyer un avis défavorable à l’instrumentalisation de l’être humain dans la recherche médicale, le respect de la vie devant « prévaloir sur les avantages qui pourraient résulter, pour le progrès des connaissances ou l’amélioration des thérapeutiques, d’une réduction à l’état d’objet de la personne humaine, fût-elle potentielle.». Mais cette dénomination est malheureusement une porte ouverte au non-respect de la vie humaine, l’embryon aurait une singularité, sans pour autant pouvoir être assimilé à une personne. Parler de « personne en puissance » ou de « personne potentielle » signifie qu’il existerait un stade de la vie où l’on est devenu « personne », mais quelle serait la limite ? à douze semaine de grossesse en France (délais IVG), 7 mois de grossesse (fœtus viable si naissance prématuré), à la naissance, à la crise des premiers mois où l’enfant comprend qu’il se distingue de sa mère, à l’âge où l’on devient autonome,  à  la majorité ?  Est-ce que les embryons anglais deviendrait “humain” à 24 semaines alors que ceux des français à 12, si l’on se fie au délais d’avortement? Cela n’a pas de sens.

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Seigneur Jésus, toi qui es pleinement une personne divine et pleinement une personne humaine, fais-nous entrer dans le mystère de l’unicité de chaque vie. Donne-nous de reconnaître dans l’enfant à naître, comme dans toute personne où l’humanité peut nous sembler diminuée, notre semblable et notre frère. Apprends-nous à élever notre regard à la hauteur du tien et donne-nous la grâce de ne pas nous arrêter à ce qu’il y a d’inachevé dans l’autre. 

« C’est toi qui a créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige, l’être étonnant que je suis.
Etonnantes sont tes œuvres, toute mon âme le sait.
Mes os n’étaient pas cachés pour toi quand j’étais façonné dans le secret,
Modelé aux entrailles de la terre.
J’étais encore inachevé, tu me voyais. »  (Ps 138, 13-16) 

Prière pour la Vie

Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre,
Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon,
remplis nos cœurs de joieface aux merveilles de ta création.
Ouvre nos yeux à la présence de Jésus,ton Fils bien-aimé,
en toute personne que nous rencontrons,
surtout les plus faibles et les plus vulnérables.
Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin,
ou encore par la pauvreté, la maladie et les privations,
inspire-nous des gestes d’amour et de compassion.
Mets en nous la force de ton Esprit Saint
pour que nous travaillions ensemble, et toujours, 
à défendre la véritable dignité humaine.
Aide-nous à bâtir une culture de la vie :
une culture où chaque être humain, qui est ton enfant, 
soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle,
et dans toutes les circonstances de sa vie.
Amen.

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Neuvaine 9 jours pour 9 mois

Chaque année, à la veille de l’Avent, auront lieu partout en France et dans le monde, des veillées de prière pour la vie. Il s’agit de demander au Seigneur « sa grâce et sa lumière pour la conversion des cœurs et donner un témoignage ecclésial commun pour une culture de la vie et de l’amour. »  Si la place de la prière est essentielle pour soutenir la vie, celle de la méditation et de la formation n’en est pas moins importante.

La réflexion de l’Eglise sur la vie humaine ne pèche pas par défaut. Abondante, elle est seulement peu connue, ou du moins approximativement. Pourtant son enseignement n’est pas une option et il est dommage  de voir qu’il est bien trop souvent un prêche dans le vide…

S’atteler à la lecture des discours de l’Eglise peut nous rebuter. Et c’est pourquoi nous vous proposons une neuvaine qui a pour seule ambition d’ouvrir quelques encycliques et de méditer sur la parole de Dieu ; le but étant d’entamer une réflexion qui, nous l’espérons, se poursuivra après votre veillée, dans les cœurs de chacun, pour le renouveau de la culture de Vie dans notre société.

Tous les jours nous suivrons le développement d’un bébé dans le sein maternel (à chaque jour un mois) et tous les jours, nous aborderons un thème important de bioéthique sous le regard du magistère de l’Eglise, en concluant par un temps de prière.

Ces 9 jours sont une occasion de laisser l’Esprit Saint agir dans nos cœurs, pour qu’Il féconde ce qui est stérile et redonne vie à tout ce qui est mort dans nos mentalités. Une manière en somme de faire renaître la Vie de Dieu en nous.

RECEVOIR LA NEUVAINE PAR MAIL CHAQUE MATIN:

Dans mon cœur, je conserve tes promesses pour ne pas faillir envers toi.” (psaume 118,11)

Prière pour la vie

Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre, Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon, remplis nos cœurs de joie face aux merveilles de ta création. Ouvre nos yeux à la présence de Jésus,ton Fils bien-aimé, en toute personne que nous rencontrons, surtout les plus faibles et les plus vulnérables. Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin, ou encore par la pauvreté, la maladie et les privations, inspire-nous des gestes d’amour et de compassion. Mets en nous la force de ton Esprit Saint pour que nous travaillions ensemble, et toujours, à défendre la véritable dignité humaine. Aide-nous à bâtir une culture de la vie : une culture où chaque être humain, qui est ton enfant, soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle, et dans toutes les circonstances de sa vie. Amen.

(Source de la partie formation : https://naitreetgrandir.com)

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Lettre ouverte des professionnels de santé : défendre la clause de conscience.

Le 29 novembre, la proposition de loi n°3879 sera examinée à l’Assemblée Nationale. Cette proposition de loi prévoit, outre le rallongement des délais d’accès à l’avortement, la suppression de la clause de conscience spécifique des soignants relative à l’interruption volontaire de grossesse.

Une lettre ouverte au Président a été rédigée et diffusée aux soignants afin de réclamer le maintien de la clause de conscience spécifique à l’IVG.

Il y est stipulé que la suppression d’une telle clause serait une atteinte à la liberté de conscience des soignants. La lettre rappelle également que le CCNE s’est prononcé en faveur du maintien de cette clause et que tous les actes médicaux relevant du droit à la vie et de l’intégrité du corps humain disposent de clauses spécifiques. En outre, la clause générale du code de déontologie médicale ne permet pas de remplacer la clause spécifique à l’IVG, étant plus restreinte, sujette à interprétation et n’existant pas pour tous les personnels soignants.

Par conséquent, il est demandé au Président de la République d’intervenir afin de garantir le maintien de la clause de conscience relative à l’IVG telle quelle.

Lien de la lettre : https://www.clausedeconscience.org/

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le Pape redit son opposition à la suppression de l’objection de conscience

Audience papale des membres de la
société de la pharmacie hospitalière :
le Pape redit son opposition à la suppression de l’objection de conscience

Jeudi 14 octobre, le Pape François a rencontré les participants à un congrès promu par la Société italienne de pharmacie hospitalière. Il a adressé trois recommandations à ces praticiens.

Tout d’abord, il les a encouragés à agir comme l’aubergiste de la parabole du Bon Samaritain en exerçant leur métier avec « patience » et « amour ».

En outre, il leur a rappelé la nécessité de considérer la personne humaine dans sa globalité en prenant en compte l’intégralité des effets que peut avoir une médication sur elle.

Par la suite, il a réaffirmé la nécessité de conserver l’objection de conscience d’un point de vue personnel et d’un point de vue social. En effet, le pharmacien peut être amené à proposer des substances médicinales létales comme dans la cas d’un avortement. Le Pape rappelle que les pharmaciens sont au service de la vie et que faire valoir leur objection de conscience revient, dans les cas où elle est correctement justifiée, à servir leur profession. En outre, il importe de dénoncer les atteintes à la vie humaine tout en restant à l’écoute des femmes et de leur situation. D’un point de vue social, le Pape estime qu’il est nécessaire de mettre au point des stratégies de santé économiquement et éthiquement durables afin de lutter contre la culture du rejet et de respecter la personne humaine dans sa fragilité.

Pour finir, il a béni les pharmaciens hospitaliers présents en rendant hommage à la grandeur, à l’humanité et à la dignité de leur profession.

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