Le 29 novembre, la proposition de loi n°3879 sera examinée à l’Assemblée Nationale. Cette proposition de loi prévoit, outre le rallongement des délais d’accès à l’avortement, la suppression de la clause de conscience spécifique des soignants relative à l’interruption volontaire de grossesse.
Une lettre ouverte au Président a été rédigée et diffusée aux soignants afin de réclamer le maintien de la clause de conscience spécifique à l’IVG.
Il y est stipulé que la suppression d’une telle clause serait une atteinte à la liberté de conscience des soignants. La lettre rappelle également que le CCNE s’est prononcé en faveur du maintien de cette clause et que tous les actes médicaux relevant du droit à la vie et de l’intégrité du corps humain disposent de clauses spécifiques. En outre, la clause générale du code de déontologie médicale ne permet pas de remplacer la clause spécifique à l’IVG, étant plus restreinte, sujette à interprétation et n’existant pas pour tous les personnels soignants.
Par conséquent, il est demandé au Président de la République d’intervenir afin de garantir le maintien de la clause de conscience relative à l’IVG telle quelle.
Audience papale des membres de la société de la pharmacie hospitalière : le Pape redit son opposition à la suppression de l’objection de conscience
Jeudi 14 octobre, le Pape François a rencontré les participants à un congrès promu par la Société italienne de pharmacie hospitalière. Il a adressé trois recommandations à ces praticiens.
Tout d’abord, il les a encouragés à agir comme l’aubergiste de la parabole du Bon Samaritain en exerçant leur métier avec « patience » et « amour ».
En outre, il leur a rappelé la nécessité de considérer la personne humaine dans sa globalité en prenant en compte l’intégralité des effets que peut avoir une médication sur elle.
Par la suite, il a réaffirmé la nécessité de conserver l’objection de conscience d’un point de vue personnel et d’un point de vue social. En effet, le pharmacien peut être amené à proposer des substances médicinales létales comme dans la cas d’un avortement. Le Pape rappelle que les pharmaciens sont au service de la vie et que faire valoir leur objection de conscience revient, dans les cas où elle est correctement justifiée, à servir leur profession. En outre, il importe de dénoncer les atteintes à la vie humaine tout en restant à l’écoute des femmes et de leur situation. D’un point de vue social, le Pape estime qu’il est nécessaire de mettre au point des stratégies de santé économiquement et éthiquement durables afin de lutter contre la culture du rejet et de respecter la personne humaine dans sa fragilité.
Pour finir, il a béni les pharmaciens hospitaliers présents en rendant hommage à la grandeur, à l’humanité et à la dignité de leur profession.
Comme chaque année depuis 2010, le premier soir de l’Avent, l’Église se met en prière à la suite de l’appel du Pape Benoit XVI.
Les veillées pour la Vie ont connu un épisode de creux en 2020, à cause des restrictions sanitaires ; rediffusées sur internet, limitées aux « églises domestiques » et communautés religieuses, pris une tournure différente.
Mais l’enseignement de Evangelium Vitae est celui qui se nourrit de la victoire de la vie sur la mort. Après les mois de cloitre et de silence, il faut de nouveau faire monter vers Dieu le chant fervent de la prière. En suscitant de nouveau les foyers de prière dans nos églises et nos communautés, nous attesterons devant lui de notre amour de la vie.
Si notre prière n’est pas vivante, que sera-t-elle ? Une complainte languissante ?
Dans le livre de la Genèse, le Seigneur bénit Noé après la sortie de l’arche. L’épisode du déluge a purifié la terre du péché des hommes, mais il est aussi venu à bout de toute forme de vie qui n’était pas dans l’arche. Alors, le Seigneur s’est adressé à Noé en lui redonnant sa confiance et sa bénédiction, sa responsabilité sur toute la création : « à chacun je demanderai compte de la vie de son frère » (Gn9,5).
A l’issue du déluge, le Seigneur a confié à l’homme sauvé le salut de son frère.
Et nous, aujourd’hui, prenons-nous soin de la vie de notre frère ?
S’il nous faut agir pour protéger et accompagner chaque vie de sa conception à sa fin naturelle ; s’il nous faut accorder à chacun les conditions qui lui garantissent sa dignité ; s’il nous faut nous former pour comprendre et transmettre la valeur de la vie ; s’il nous faut encore construire la pensée contre la dénaturation de l’humanité ; il nous faut aussi nous mettre à genoux devant le Seigneur, et prier.
Le combat, parfois, nous semble long et disproportionné. La culture de mort est si diffuse que nous pouvons avoir l’impression d’avoir perdu d’avance. Pourtant, le propre de la foi est de se confier à Dieu. Le 24 octobre dernier, lors de l’Angélus, le Saint Père a insisté sur la force de la prière. « Ma prière est-elle substantielle et courageuse ? » « Jésus, qui peut tout faire, doit être sollicité pour tout. Il est impatient de déverser sa grâce et sa joie dans nos cœurs, mais malheureusement c’est nous qui gardons nos distances, par timidité, paresse ou incrédulité.» Nous sommes si nombreux, a-t-il ajouté, « à ne pas croire que le Seigneur peut faire des miracles ».
En nous rassemblant, le 27 novembre prochain, dans nos paroisses, communautés et foyers de prière, supplions avec foi le Seigneur :
– De préserver toute vie et d’agir contre tous les systèmes qui leur portent atteinte.
– D’éclairer les consciences des décideurs et gouvernants pour que la valeur de la vie soit considérée
– De susciter des apôtres zélés qui agissent pour protéger concrètement et défendre par les actes et la parole les plus faibles.
Que Notre Dame de Guadalupe nous vienne en aide et que le Saint Esprit nous inspire.
Une nouvelle application « Le Cœur du nid » très attendue dans le monde du handicap, et même plus largement, sortira en décembre prochain.
D’abord expérimentée en Ile-de-France, elle devrait sortir dans d’autres villes ensuite.
Voilà un projet plein d’espérance pour les enfants porteurs d’un handicap et de leur famille. Il vise à mêler les richesses et les fragilités des uns et des autres afin de créer une communauté basée sur les rencontres et les échanges.
La famille Noël avec une équipe de choc annonce dans un teaser qui donne le punch, la création de cette application au service des « petits poussins ». https://youtu.be/5RHknUfDVyQ
Clotilde et Nicolas sont parents de neuf enfants dont les trois derniers, adoptés, sont porteurs d’un handicap. Ils sont à l’origine d’une formidable aventure, la création de l’association « tombé du nid » en 2013 (htpps://www.tombeedunid.fr). Ils forment aujourd’hui une communauté riche de 70 000 personnes en France et à l’internationale.
Le principal objectif de cette application est la lutte contre la solitude, en particulier celle que rencontrent les familles ayant une personne handicapée en leur sein. Le but est de leur apporter du réconfort, du soutien et des amis !
Cette application présentera trois volets, donc trois profils.
– Les « oiseaux », destiné à tout le monde, contenant une grosse boîte à outils avec des idées de films, livres, musiques, associations, matériels ergonomiques pour personnes handicapées.
– Les « poussins », pour apporter une aide concrète au quotidien des familles et de l’entourage d’une personne handicapée, ou souhaitant en adopter une.
– Les « Papas et les Mamans oiseaux », visant les bénévoles qui voudraient s’engager pour aider les familles des « petits poussins ». Une formation e-learning sera proposée.
Créer du lien entre les personnes et susciter de l’entraide dans notre société participe fortement à cette culture de la vie si chère à Jean-Paul II.
Le 26 octobre 2021, Monseigneur Centène, évêque de Vannes a rédigé une lettre de soutien aux veillées pour la vie.
Voici l’intégralité de son courrier:
A l’occasion des veillées de prière pour la vie naissante et de l’entrée dans le temps de l’Avent, le 27 novembre 2021
Dans un discours prononcé à l’occasion du 150e anniversaire de la proclamation de saint Alphonse Marie de Liguori comme docteur de l’Église, le Pape François disait : « Aller à la rencontre des plus fragiles permet de lutter contre la logique “de la compétitivité et de la loi du plus fort” qui “considère l’être humain en soi comme un bien de consommation que l’on peut utiliser et jeter”, ouvrant la voie à “la culture du déchet”. […] Seulela véritable fraternité «sait regarder la grandeur sacrée du prochain, qui sait découvrir Dieu dans tous les êtres humains, [qui] sait supporter les tracas de la vie ensemble en s’accrochant à l’amour de Dieu, [qui] sait ouvrir son cœur à l’amour divin pour chercher le bonheur des autres comme le cherche leur Père qui est bon » (EG, n. 92) ».
En cette nouvelle mobilisation des Veillées pour la Vie, nous sommes invités à prendre conscience de notre responsabilité missionnaire dans la défense de la vie, dont nous sommes responsables de par notre humanité et de par notre baptême. En ces temps d’épreuves et de crises, habités par l’Espérance, nous sommes conduits par l’Esprit à devenir témoins de l’amour du Père pour toute personne, amour qui donne à chacun une dignité admirable et inaliénable, de sa conception à sa fin ultime.
Saint Jean-Paul II, appelant à édifier la civilisation de l’amour, « à la base de laquelle se trouve la reconnaissance de la souveraineté universelle de Dieu le Père en tant que source intarissable d’amour », exhortait ainsi les hommes et femmes du troisième millénaire : « Acceptez que je vous confie mon espérance : vous devez être ces bâtisseurs. Vous êtes les hommes et les femmes de demain ; dans vos cœurs et dans vos mains est contenu l’avenir. À vous, Dieu confie la tâche, difficile mais exaltante, de collaborer avec Lui pour édifier la civilisation de l’amour. Vous comprenez bien que l’on n’est “le sel de la terre” et “la lumière du monde” que si l’on tend à la sainteté. L’humanité du troisième millénaire a besoin de jeunes forts dans la foi et généreux dans le service de leurs frères.
Elle a besoin de jeunes aimant le Christ et son Évangile. Toute existence tire sa valeur de la qualité de l’amour : “Dis-moi quel est ton amour et je te dirai qui tu es” ».
Dans nos paroisses, dans nos quartiers, dans nos villes et nos villages, dans nos communautés et nos familles, quelle réponse allons-nous donner à cet appel ? Quelle civilisation voulons-nous : celle fondée sur le Christ ou celle basée sur la confiance en nous-même, en nos facultés, en nos techniques, en notre génie ? Osons témoigner en actes et en vérité de la vie que Dieu nous donne. Sachons aller relever le faible, consoler l’affligé, secourir le désespéré, défendre l’opprimé, particulièrement ceux qui, parmi nous, n’ont pas la possibilité de faire entendre leur voix.
Veillons et prions : laissons la grâce sanctifiante de Dieu pénétrer nos cœurs, nous permettant d’accueillir la vie, notre vie comme celle de notre prochain, puisons en Dieu foi et espérance pour faire grandir en nous et autour de nous la civilisation de l’amour.
En cette fête de la Toussaint, nous prions avec Notre Dame de Guadalupe, sainte patronne de la Vie !
Le samedi 9décembre 1531, un
indien récemment baptisé, du nom de Juan
Diego, originaire de Cuautitlan, va voir lui apparaître une « dame »,
qui se présentera comme « la toujours vierge Sainte Marie, Mère du Vrai
Dieu pour qui nous existons, du Créateur de toutes choses, Seigneur du ciel et
de la terre. »Elle
lui demandera de faire bâtir une église en son honneur et pour cela, de
prévenir l’archevêque de Mexico de son désir. L’archevêque demandera un signe
pour prouver ces dires. La dame
apparaîtra en tout quatre fois à Juan Diego, et lui demandera, pour prouver à
l’archevêque la véracité de sa venue, d’aller couper des fleurs qui se situent
en haut de la colline où il se trouvait, de les mettre dans sa tilma (son manteau), et de la déplier
une fois en présence de l’archevêque. Arrivé devant lui, il ouvrit sa tilma,
laissant tomber de nombreuses roses (en plein mois de décembre !), découvrant
en même temps une image apparue sur le tissu de son vêtement : l’image de
Notre Dame de Guadalupe que nous connaissons. Convaincu, l’évêque fera
construire l’église demandée, qui ne cessera, jusqu’à ce jour, d’étendre son
rayonnement sur tous ceux qui viendront y prier. L’image contient en elle-même
de nombreux éléments miraculeux qu’il serait trop long de détailler ici.
Cependant, signalons deux faits
parmi des centaines liés à cette image :
1) La Vierge Marie est
représentée enceinte. Le signe en est qu’elle porte une ceinture à double pan
sur son ventre. Cela convient très bien au moment de l’apparition, puisque nous
sommes en plein avent.
2) Le 24 avril 2007 à la fin d’une messe offerte pour les enfants avortés non-nés, l’image de la Vierge a commencé à s’effacer, pour donner place à une lumière intense qui émanait de son ventre, ayant la forme d’un embryon. Les photos prises sur le moment permettent d’affirmer que la lumière provient réellement du ventre de l’image de la Sainte Vierge, et que ce n’est ni un reflet, ni un artéfact. Au-delà de l’appel à fixer nos regards sur Jésus, comment ne pas voir le rappel du respect dû à toute vie humaine débutante, et la tendresse avec laquelle Notre Dame veut aider toutes celles qui sont en difficultés pour accueillir la vie ?
Père, créateur du Ciel et de la terre, Ton Fils Unique notre Seigneur Jésus-Christ que tu as envoyé pour nous sauver a promis de nous accorder tout ce que nous Te demanderions en Son Nom. En ces temps où les forces du mal s’attaquent toujours plus à la vie, à Ta Paternité Divine, par la mise à mort quotidienne de tes enfants, nous te supplions tout particulièrement en cette neuvaine, par le Nom de Jésus, Ton Fils Bien aimé. Par l’intercession de votre mère, Notre Dame de Guadalupe et par son Cœur immaculé, nous t’offrons cette neuvaine pour la Vie afin que de nombreuses âmes puissent être sauvées et chantent ta Miséricorde dans l’éternité. Particulièrement ce jour, nous t’offrons nos prières pour le mouvement des Veillées pour la Vie qui a été consacré à Notre Dame de Guadalupe le 12 décembre 2020.
[Nous pouvons maintenant commencer la prière du chapelet ou d’une dizaine de chapelet à ces intentions]
Daigne Seigneur prendre pitié de nous, et de même que tu as libéré St pierre de sa prison à la prière de L’ Eglise, étant dans ta Miséricorde ton bras Tout – Puissant et libère la France des chaînes dans lesquelles elle est entravée. Accorde à nos dirigeants la grâce de la conversion, le désir sincère de te servir, et la force pour la mener à la perfection de sa vocation baptismale, par Jésus le Christ, Notre Seigneur.
À la suite de Sainte Mère Térésa, exemple de charité chrétienne, mettons la prière à la première place.
À l’âge de 36 ans, le 10 septembre 1946, Sainte Mère Térésa reçoit « l’appel dans l’appel ». Déjà religieuse, elle quitte sa mission d’enseignante dans une école de filles pour suivre Jésus dans les bidonvilles de Calcutta et dans le service des plus pauvres. Alors que sa petite communauté de sœurs croule sous le travail, une décision est prise : une heure supplémentaire d’adoration. C’est un grand changement dans leur vie qui leur permet d’approfondir leur amour pour les pauvres.
Devant le monde entier, le jour où elle reçoit le Prix Nobel de la paix, Sainte Mère Térésa n’hésite pas à s’engager pour la vie et nous invite à cette prière « Seigneur, donne-nous le courage de protéger l’enfant à naître ! ».
À l’appel de Benoit XVI, partout en France et à l’international, depuis plus de 10 ans, des veillées pour la vie sont organisées à la veille de l’avent. Cette année, ce sera le 27 novembre. (http://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2010/documents/hf_ben-xvi_hom_20101127_vespri-avvento.html)
Nous avons tous les outils sur ce site pour agir. Alors maintenant, retroussons nos manches pour aider nos prêtres à en organiser une dans nos paroisses, nos communautés, ou nos foyers. Remettons la prière au centre de notre vie.
Nous servirons d’autant mieux notre société en ayant ce cœur à cœur avec le Christ avant. Soutenons les centres d’accueil pour les futures mères. Proposons notre aide aux jeunes mamans. Développons cette culture de vie autour de nous.
Nous pouvons aussi nous former en bioéthique pour répondre aux questions de notre époque si nous en avons la possibilité.
En ce 9ème jour de la neuvaine, prions pour la Vie par l’intercession de Saint Raphaël Archange.
Saint Raphaël est l’un des trois archanges reconnus par l’Eglise catholique. Dans le livre de Tobie il se présente comme « l’un des sept anges qui se tiennent ou se présentent devant la gloire du Seigneur » (Tb 12,15). Son nom signifie « Dieu guérit », et la puissance de son intercession pour guérir les blessures tant corporelles que spirituelles fut maintes fois implorée.
Il est – d’après de nombreux Pères de l’Eglise – l’ange qui, à Jérusalem, descendait agiter l’eau de la piscine de Bethesda, et le premier infirme qui y descendait était guéri de ses maux. (Jean 5,4)
Les Saints Archanges Michel, Raphaël et Gabriel
Mais c’est surtout dans le livre de Tobie que saint Raphaël est mis à l’honneur. Il assure la garde du jeune Tobie tout au long de son périple, ce que l’Eglise voit comme une préfiguration de l’ange gardien. Mais bien qu’il se fut présenté comme un céleste médecin, envoyé par Dieu « pour guérir » (Tobie 3,17), son rôle auprès de Sarra est double : il fut envoyé – après que Sarra eut crié vers Dieu – « pour la donner en mariage à Tobie, fils de Tobith, et expulser d’elle Asmodée, le pire des démons » (Tb 3,17). Il « entrava et ligota le démon » non seulement comme une simple délivrance, mais spécialement en vue du mariage de Tobie et Sarra, mariage qui est bon et saint devant Dieu. N’hésitons pas à solliciter le secours et l’assistance de ce Saint Archange pour les difficultés liées au mariage.
Au Moyen-Age les adolescents qui quittaient pour la première fois le foyer familial étaient placés sous la protection de Saint Raphaël, défenseur de la pureté des jeunes. Confions-lui encore aujourd’hui tous les jeunes afin qu’ils aient tout au long de leur vie un profond respect pour la Vie, qui commence par un respect de sa propre vie, de son corps et de son âme.
Devant les multiples attaques contre la beauté et la sainteté du mariage, prions plus que jamais Saint Raphaël, lui qui nous dit encore « C’est moi qui présentais votre prière devant la gloire de Dieu, pour qu’Il la garde en mémoire » (Tobie 12,12) Que notre confiance repose en Dieu et nul doute que nos supplications seront « portées en présence de la gloire de Dieu ou elles [seront] entendues » (Tobie 3,16)
Tobie disait : « Seigneur, Dieu de nos pères, que le ciel et la terre te bénissent, ainsi que la mer, les sources, les fleuves et toutes les créatures qui s’y trouvent. C’est toi qui as fait Adam avec la glaise du sol, et qui lui as donné Ève pour l’aider. Et maintenant, Seigneur, tu le sais : si j’épouse cette fille d’Israël, ce n’est pas pour satisfaire mes passions; mais seulement par désir de fonder une famille qui bénira ton Nom dans la suite des siècles ». Sara dit à son tour : « Prends pitié de nous, Seigneur, prends pitié de nous; puissions-nous vivre heureux jusqu’à notre vieillesse tous les deux ensemble ».
Père, créateur du Ciel et de la terre, Ton Fils Unique notre Seigneur Jésus-Christ que tu as envoyé pour nous sauver a promis de nous accorder tout ce que nous Te demanderions en Son Nom. En ces temps où les forces du mal s’attaquent toujours plus à la vie, à Ta Paternité Divine, par la mise à mort quotidienne de tes enfants, nous te supplions tout particulièrement en cette neuvaine, par le Nom de Jésus, Ton Fils Bien aimé. Par l’intercession de st Raphaël Et du Cœur immaculé de Marie, nous t’offrons cette neuvaine pour la Vie afin que de nombreuses âmes puissent être sauvées et chantent ta Miséricorde dans l’éternité. Particulièrement ce jour, nous t’offrons nos prières pour nos frères malades et pour la sanctification des époux dans le mariage.
[Nous pouvons maintenant commencer la prière du chapelet ou d’une dizaine de chapelet à ces intentions]
Daigne Seigneur prendre pitié de nous, et de même que tu as libéré Saint Pierre de sa prison à la prière de l’Église, étends dans ta Miséricorde ton bras Tout – Puissant et libère la France des chaînes dans lesquelles elle est entravée. Accorde à nos dirigeants la grâce de la conversion, le désir sincère de te servir, et la force pour la mener à la perfection de sa vocation baptismale, par Jésus le Christ, Notre Seigneur.
Depuis le 1er septembre 2021, date à laquelle la « loi du battement de cœur » est entrée en vigueur, dans l’Etat américain du Texas, il est devenu criminel de pratiquer un avortement ou d’aider une femme à avoir recours à un avortement après 6 semaines de grossesse, date à partir de laquelle on peut détecter un battement de cœur de l’embryon par échographie.
Le Texas, deuxième Etat le plus peuplé des Etats-Unis après la Californie, a privilégié une approche nouvelle par cette loi, puisque ce n’est pas l’Etat qui est chargé d’appliquer la loi, mais les citoyens texans eux-mêmes, qui sont désormais en capacité d’attaquer en justice toute personne qui pratique un avortement ou aide une personne à avoir recours à un avortement après qu’un battement de cœur a pu être détecté. Cette idée nouvelle qui consiste à rendre le citoyen responsable de l’application de la loi est une manière d’essayer de contourner les divers recours juridiques que les groupes pro-avortement ont pu faire au cours des dernières années quand d’autres Etats ayant essayé d’interdire l’avortement en rendant l’Etat responsable de l’application de la loi. En effet, pas moins de 9 Etats américains (la Géorgie, l’Iowa, le Kentucky, le Mississippi, le Missouri, le Dakota du Nord, l’Ohio, le Tennessee et la Caroline du Sud) ont adopté des lois pour limiter les avortements, mais ont ensuite dû faire face à des juges qui les empêchaient de mettre en application leurs lois.
Le Texas est donc devenu le premier Etat à pouvoir faire appliquer sa loi pour limiter les avortements. Pour autant, la « loi du battement de cœur » texane n’est pas encore gravée dans le marbre, puisque l’Etat fédéral argue qu’elle serait inconstitutionnelle dans la mesure où elle ne respecterait pas l’arrêt Roe vs. Wade de 1973. Ce tristement célèbre arrêt, rendu suite à la plainte d’une femme texane, Norma McCorvey, qui contestait l’interdiction de se faire avorter dans son Etat, garantit en effet à toute femme le droit de se procurer un avortement même au-delà de 20 semaines, sous prétexte que cette possibilité s’inscrirait dans le cadre de la protection de sa vie privée, prévue par le XIVe amendement de la Constitution américaine.
Le 18 octobre dernier, l’administration Biden a donc logiquement demandé à la Cour Suprême de bloquer la nouvelle loi texane. Toutefois, si la Cour Suprême décide de ne pas bloquer l’interdiction, elle restera au moins en application jusqu’à décembre et à ce moment-là, il y aura une nouvelle audience qui pourra déterminer l’avenir du droit à l’avortement au Texas.
L’esprit de la « loi du battement de cœur » est bien de viser l’industrie de l’avortement et non les femmes qui se font avorter, qui ne pourront être punies par la loi. L’Etat texan s’engage au contraire à davantage aider ces femmes. Depuis le 22 avril, le parlement texan a ainsi augmenté de 20 millions de dollars le budget destiné aux centres de grossesse, aux agences d’adoption et de maternité et aux centres de maternité qui proposent des services gratuits pour les familles qui en ont besoin. En tout, l’Etat texan a voté l’investissement de 100 millions de dollars dans le programme « Alternatives à l’avortement au Texas » sur une durée de 2 ans. Ce programme inclut une écoute gratuite, une aide à la parentalité, des couches et du lait infantile gratuits, ainsi que des formations professionnelles pour les familles qui le désirent.
Bonne nouvelle également : la ville texane de Cisco, avec ses 3913 habitants, est devenue la 40ème ville américaine à interdire l’avortement à l’intérieur de ses frontières. Suivant l’initiative de Mark Lee Dickson de créer des « villes sanctuaires pour les enfants non-nés », cette ville a décidé de rendre illégal le fait de se procurer ou de réaliser un avortement ou d’aider à avoir recours à un avortement. Les médicaments abortifs deviennent également des produits de contrebande au sein de la ville. L’application de la loi sera également la responsabilité des citoyens, pour éviter des recours, mais l’application de la loi pourrait aussi revenir à la ville de Cisco directement, à l’avenir, si l’arrêt Roe vs. Wade est renversé, ce que les personnes défendant la vie aux Etats-Unis espèrent grandement depuis que l’ancien Président Trump a nommé plus de juges conservateurs à la Cour Suprême.
Rappelons qu’aux Etats-Unis, en 2019, 55% des personnes sondées par Hill-HarrisX1 déclaraient qu’elles ne pensaient pas que les lois interdisant l’avortement après 6 semaines étaient trop restrictives. Par ailleurs, un sondage Gallup de 2018 montre que 47% des Américains pensent que l’avortement ne devrait être autorisé que dans certaines circonstances (29%), voire dans aucune circonstance (18%).2
Il sera intéressant de voir ce que devient cette loi, mais elle donne déjà du baume au cœur en montrant qu’un renouveau de la culture de vie est possible. Concrètement, le responsable communication de l’association Texas Right to Life (Droit à la Vie) a estimé que depuis sa mise en application, la loi avait déjà permis d’épargner au moins 3000 vies.