Si une petite bougie allumée dans l’obscurité illumine et chasse le noir, combien plus sera puissante notre prière ?
« Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. » (Mt 18, 20)
Le Christ nous promet son Amour. Prier c’est étendre l’Amour aux personnes qui souffrent autour de nous. Que ce soit le petit embryon, loti au creux du ventre de sa mère, innocent et tellement vulnérable, que ce soit la personne malade, blessée, misérable ou handicapée, qui ne trouve pas le sens de sa vie, que ce soit une personne en fin de vie qui doute de la valeur de celle-ci, toutes ont besoin de soutien qui est d’abord d’ordre spirituel, puis humain et matériel.
Le fondateur des « Veillées pour la Vie », Éric Angier de Lohéac, avait cette intuition que la défense de la vie passait avant tout par la prière avant de s’incarner dans une aide plus concrète et humaine. Lui qui a expérimenté dans son corps la maladie, n’a pas cessé d’encourager ses amis à continuer ce combat pour la vie par la prière, la formation de l’esprit et l’aide matérielle et humaine aux associations qui œuvrent pour la vie. Il croyait à la force de la prière.
Organiser une veillée pour la Vie c’est devenir des témoins de l’Espérance, des relais de l’Amour de Dieu sur Terre, pour que la Lumière éclaire le Monde.
Pour mieux remettre entre les mains de Marie notre œuvre missionnaire, le 12 décembre, le mouvement des Veillées pour la Vie renouvele sa consécration à Notre Dame de Guadalupe, patronne des enfants à naître.
Nous vous invitions également à dire cette prière pour manifester à Dieu votre engagement
Nous savons avec certitude que Vous êtes, Vierge Marie, Mère du vrai Dieu. Vous nous montrez et nous offrez Votre amour, Votre compassion, Votre aide, Votre protection. Vous êtes Mère miséricordieuse, Mère de tous ceux qui Vous aiment, de ceux qui Vous implorent, de ceux qui ont confiance en Vous.
Vous entendez nos pleurs et nos douleurs. Vous soignez et allégez nos souffrances, nos besoins, nos malheurs… Vous nous demandez de ne pas être troublé ou écrasé par nos chagrins et de ne pas craindre les maladies, les vexations, les anxiétés, les douleurs… Vous êtes notre Mère et nous sommes sous Votre protection.
Mère de miséricorde, avec amour, nous vous consacrons tout, nos vies, nos souffrances, nos joies, tous ceux que Vous nous avez confiés et tout ce qui nous appartient. Nous vous consacrons plus particulièrement le mouvement des Veillées pour la Vie dont nous fêtons cette année les 10 ans.
Nous désirons être tout à Vous et marcher avec Vous sur le chemin de la sainteté, de l’annonce de l’évangile de la Vie, dans nos paroisses, dans notre société….
Ô Vierge immaculée, écoutez la prière que nous vous adressons avec une filiale confiance, et présentez-la à Votre divin Fils.
Notre Dame de Guadalupe, Patronne des enfants à naître, donnez-nous la grâce d’aimer, de donner, d’accueillir et de respecter la vie, dans le même amour avec lequel Vous avez conçu dans votre sein la vie de Jésus, Votre Fils bien aimé. Sainte Marie, Reine des foyers, protégez et aidez nos familles, afin qu’elles soient toujours unies; assistez-nous dans l’éducation de nos enfants et dans l’annonce de l’évangile de la Vie.
Nous Vous en prions, Mère très sainte, donnez-nous un grand amour de l’Eucharistie et de la Confession régulière, le goût de la prière et de la formation personnelle en bioéthique. Donnez-nous un cœur pour soutenir des œuvres agissant pour la renaissance de la culture de vie, pour que nous puissions apporter la paix et la joie par Jésus-Christ notre Seigneur qui, avec Dieu le Père et l’Esprit Saint, vit et règne pour les siècles de siècles. Amen.
Prière personnelle
Notre Dame de Guadalupe,
Je sais avec certitude que Vous êtes, Vierge Marie, Mère du vrai Dieu. Vous me montrez et m’offrez Votre amour, Votre compassion, Votre aide, Votre protection. Vous êtes Mère miséricordieuse, Mère de tous ceux qui Vous aiment, de ceux qui Vous implorent, de ceux qui ont confiance en Vous.
Vous entendez mes pleurs et mes douleurs. Vous soignez et allégez mes souffrances, mes besoins, mes malheurs… Vous me demandez de ne pas être troublé ou écrasé par mes chagrins et de ne pas craindre les maladies, les vexations, les anxiétés, les douleurs… Vous êtes ma Mère et je suis sous Votre protection.
Mère de miséricorde, avec amour, je Vous consacre tout mon être, ma vie, mes souffrances, mes joies, tous ceux que Vous m’avez confiés et tout ce qui m’appartient. Je désire être tout à Vous et marcher avec Vous sur le chemin de la sainteté, de l’annonce de l’évangile de la Vie, dans l’Eglise et dans notre société…
Ô Vierge immaculée, écoutez la prière que je vous adresse avec une filiale confiance, et présentez-la à Votre divin Fils.
Notre Dame de Guadalupe, Patronne des enfants à naître, donnez-moi la grâce d’aimer, de donner, d’accueillir et de respecter la vie, dans le même amour avec lequel Vous avez conçu dans votre sein la vie de Jésus, Votre Fils bien aimé. Sainte Marie, Reine des foyers, protégez et aidez nos familles, afin qu’elles soient toujours unies; assistez-nous dans l’éducation de nos enfants et dans l’annonce de l’évangile de la Vie.
Je Vous en prie, Mère très sainte, donnez-moi un grand amour de l’Eucharistie et de la Confession régulière, le goût de la prière et de la formation personnelle en bioéthique. Donnez-nous un cœur pour soutenir des œuvres agissant pour la renaissance de la culture de vie, pour que je puisse apporter la paix et la joie par Jésus-Christ notre Seigneur qui, avec Dieu le Père et l’Esprit Saint, vit et règne pour les siècles de siècles.
Amen.
Histoire de Notre Dame de Guadalupe
En 1531, un samedi matin, Juan Diego, un jeune indien baptisé depuis peu, passe près de la petite colline Tepeyac, il entendant le chant de milliers d’oiseaux et levant la tête, vit dans un nuage de lumière, une femme dont le vêtement était rayonnant, comme le soleil. Et du rocher où elle était debout sortaient des rayons resplendissants. Juan Diego se prosterna pour écouter sa parole pleine de douceur. Elle lui demanda :
«Juanito, mon fils, mon Juan Dieguito, où vas-tu?»
« Ma souveraine, ma bien-aimée, je dois rejoindre ta maison à Mexico, à Tlatelolco, pour suivre mon instruction sur les choses divines faite par nos prêtres, délégués de Notre Seigneur »
La Très Sainte Vierge dit alors à Juan Diego quelle était sa volonté :
– «Je veux que tu saches avec certitude, mon très cher fils, le plus petit de mes enfants, que je suis la parfaite et toujours Vierge Marie, mère du vrai Dieu, de qui provient toute vie, le Seigneur de toutes choses, maître du Ciel et de la terre. Je désire ardemment qu’une église soit construite ici pour moi. J’y offrirai tout mon amour, ma compassion, mon soutien et ma protection à tout mon peuple. Je suis la Mère de Miséricorde, la Mère de tous ceux qui vivent unis dans ce pays et de toute l’humanité, de tous ceux qui m’aiment, de tous ceux qui m’implorent et de tous ceux qui ont confiance en moi. Ici j’entendrai leurs pleurs et leurs douleurs et je soulagerai leurs souffrances, leurs besoins et leurs malheurs ».
Ensuite, Notre Dame lui demanda d’aller trouver l’évêque, fray Juan de Zumarraga, pour lui communiquer son souhait et elle ajouta : « Je t’assure que je t’en serai très reconnaissante et que je te le revaudrai en te rendant heureux car tu mérites bien que je récompense le travail et les peines que ce que je te demande va te causer. Tu as entendu ma volonté, mon enfant le plus petit, vas, mets-y tout ton cœur ».
Or, on ne crut pas ce brave petit indien lorsqu’il révéla au prélat tout ce que la Vierge lui avait confié. Et très peiné, il revint à la colline de Tepeyac pour faire part à la Vierge de l’échec de son ambassade et lui demander d’envoyer quelqu’un de plus digne que lui, un noble respectable, digne de crédit. Mais il entendit cette réponse :
« Écoute, mon fils, le plus petit, sache que j’ai beaucoup de serviteurs et de messagers auxquels je pourrais confier mon message et qui feraient ma volonté, mais il est tout à fait nécessaire que ce soit toi qui sollicites et intercèdes pour que, grâce à ta médiation, ma volonté soit faite ».
Ainsi réconforté, Juan Diego se proposa à nouveau pour aller voir l’évêque et il y alla le lendemain. Après avoir été interrogé, il ne fut pas cru non plus. Fray Juan lui demanda un signe sans équivoque de la Reine du Ciel qui l’envoyait. Juan Diego se présenta à nouveau devant la Vierge, à Tepeyac, pour lui expliquer tout cela et la Dame lui promis de lui donner le signe incontestable le lendemain.
Mais Juan Diego n’était pas à ce rendez-vous car, lorsqu’il était rentré chez lui, il avait trouvé son oncle Juan Bernardino à l’article de la mort. La journée s’est ainsi écoulée et, à la nuit tombante, son oncle lui demanda d’aller chercher un prêtre pour se confesser et bien mourir. Le mardi, aux aurores, Juan Diego reprit son chemin et, lorsqu’il passait près de la colline de Tepeyac, il décida de la contourner pour éviter de retrouver la Dame. Dans sa naïveté, il se disait que s’il s’arrêtait, il n’arriverait pas à temps pour qu’un prêtre puisse réconforter son oncle.
Or la Sainte Vierge lui coupa la route et ils se parlèrent de façon touchante, comme le Nican Mopohua nous l’a transmis en toute sa fraîcheur.
Elle s’adressa à lui : Qu’y a-t-il, mon fils le plus petit ? Où vas-tu ?
Juan Diego, confus et craintif la salua à son tour : « Ma toute douce, ma bien-aimée, ma Souveraine, es-tu contente ? T’es-tu bien reposée ? Es-tu en bonne santé ?, ô ma souveraine, ô ma bien-aimée ? »
Et il lui dit humblement pourquoi il avait mis de côté la mission reçue. La Très Sainte Vierge l’écouta et lui dit :
« Écoute bien, mon enfant le plus petit, que rien ne t’effraie ni ne t’afflige ; que ton cœur ne soit pas troublé ; ne crains pas ni cette maladie ni tout autre mal ou angoisse. Ne suis-je pas là, moi, qui suis ta Mère ? N’es-tu pas sous mon ombre et ma protection ? Ne suis-je pas ta santé ? N’es-tu pas dans mon giron et dans mes bras ? Aurais-tu besoin de quoi que ce soit d’autre ? »
Au sommet de la colline, des roses très rares en cette saison furent déposées dans la cape-tilma de Juan Diego par la Sainte Vierge et il les apporta à Juan de Zumarraga, comme signe des apparitions.
Lorsqu’il déploya son humble vêtement, on vit un merveilleux portrait, non peint par une main d’homme et que l’on conserve et vénère toujours.
L’oncle de Juan Diego fut guéri, la Sainte Vierge lui apparut pour lui demander, à lui aussi, d’aller voir l’évêque et lui raconter comment il l’avait vue et comment elle l’avait miraculeusement guéri ; et lui dire comment on devait vénérer ce portrait béni sous le nom de la Toujours Vierge Sainte Marie de Guadalupe.
Pourquoi se confier de ND de Guadalupe ?
S’en remettre à Notre Dame de Guadalupe, c’est s’en remettre à l’unique Vierge Marie , ne l’oublions pas. Marie, la mère du Sauveur , celle qui a porté en son sein Jésus le Christ, qui lui a donné naissance, l’a fait grandir et l’a vu mourrir sur la Croix.
La Vierge Marie, pleine de douceur et de tendresse, nous rappelle, par son message à Juan Diego, qu’elle est notre mère, notre mère qui connait nos peines et qui prie pour nous son Fils bien aimé.
La Vierge de Guadalupe est aussi une des rares représentations de la Mère de Dieu enceinte. En atteste l’ampleur de la robe et surtout la ceinture remontée à dont on aperçoit les deux pans qui retombent à la hauteur des mains jointes.
« Si quelqu’un dit : “J’aime Dieu”, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; comment celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? » (1Jn 4, 20)
Aujourd’hui le pape François a consacré la Russie et l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie. Dans son discours, il a imploré l’intercession de la Vierge Marie pour la Paix, dans ce contexte de guerre qui déchire des peuples.
« Reçois donc, ô Mère, notre supplique. Toi, étoile de la mer, ne nous laisse pas sombrer dans la tempête de la guerre. Toi, arche de la nouvelle alliance, inspire des projets et des voies de réconciliation. Toi, “terre du Ciel”, ramène la concorde de Dieu dans le monde. Éteins la haine, apaise la vengeance, enseigne-nous le pardon. Libère-nous de la guerre, préserve le monde de la menace nucléaire. Reine du Rosaire, réveille en nous le besoin de prier et d’aimer. Reine de la famille humaine, montre aux peuples la voie de la fraternité. Reine de la paix, obtiens la paix pour le monde. »
Ce sont les plus vulnérables qui sont les premières victimes dans les conflits. Cela nous renvoie au discours de Mère Teresa, prix Nobel de la Paix en 1979, qui disait que le plus grand destructeur de la Paix était l’avortement.
« Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ?
L’Écriture déclare elle-même : « Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main. » Même si une mère pouvait oublier… Mais aujourd’hui on tue des millions d’enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l’admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l’avortement. Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l’enfant à naître et cet enfant doit mourir ; parce qu’elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l’enfant doit mourir. Et ici, je vous demande, au nom de ces petits… car ce fut un enfant à naître qui reconnut la présence de Jésus lorsque Marie vint rendre visite à Elisabeth, sa cousine. Comme nous pouvons le lire dans l’Evangile, à l’instant où Marie pénétra dans la maison, le petit qui était alors dans le ventre de sa mère tressaillit de joie en reconnaissant le Prince de la Paix.“
Le souverain pontife a souhaité consacrer son intention de prière du mois de mars aux défis de la bioéthique.
Dans un discours, il reconnaît que les progrès de la science amènent de nouveaux débats. Il encourage les chrétiens à se saisir de ses questions et à ne pas faire la politique de l’autruche.
Il rappelle l’importance du respect de la dignité humaine. Selon lui, le progrès technologique doit aller de pair avec ce principe de dignité. Les écueils à éviter sont la culture du déchet et la recherche excessive du profit économique.
Il encourage à prier pour que, face aux nouvelles questions de bioéthique, les chrétiens promeuvent la défense de la vie par la prière et par l’engagement social.
Le futur bébé est maintenant considéré à terme et il peut arriver à tout moment. Tous ses organes sont fonctionnels. C’est le fœtus qui décidera, en quelque sorte, du moment de sa naissance : lorsqu’il sera trop à l’étroit, il secrétera une hormone qui provoquera les contractions.
Son cœur est complet : il bat plus fort et son rythme cardiaque ralentit.
Ses mouvements sont vigoureux et le réflexe d’agrippement est bien développé. Le bébé dort beaucoup, il est en attente et sa croissance est maintenant au ralenti. Il continue toutefois à grossir :son poids est d’environ 3 kilos et il mesure 48 cm.
Tous les organes sont maintenant constitués, sauf les poumons qui termineront leur développement à la naissance : ils auront besoin de quelques heures pour vraiment trouver le rythme de la respiration. Maintenant, le futur bébé dispose de tous les réflexes nécessaires pour amorcer son développement dans le monde extérieur.
L’Evangile de la Vie en actes
« Ainsi en va-t-il de la foi : si elle n’a pas les œuvres, Elle est bel et bien morte »Jn 2, 17
“En vertu de la participation à la mission royale du Christ, le soutien et la promotion de la vie humaine doivent se faire par le service de la charité, qui se traduit dans le témoignage personnel, dans les diverses formes de bénévolat, dans l’animation sociale et dans l’engagement politique. Il s’agit là d’une exigence particulièrement pressante à l’heure actuelle où la “culture de mort” s’oppose si fortement à la “culture de vie”, et semble souvent l’emporter. Mais avant cela, il s’agit d’une exigence qui naît de la “foi opérant par la charité” comme nous en avertit la Lettre de Jacques : “A quoi cela sert-il, mes frères, que quelqu’un dise “J’ai la foi” s’il n’a pas les œuvres?” (EV n°87)
“Il est urgent de se livrer à une mobilisation générale des consciences et à un effort commun d’ordre éthique, pour mettre en œuvre une grande stratégie pour le service de la vie.” (EV n°96)
Dans les dernières pages de L’Evangile de la vie, Saint Jean-Paul II nous lance un appel particulièrement pressant pour renouveler la culture de vie. Si vingt ans plus tard nous ne sommes toujours pas sortis de cette culture de mort, c’est bien signe que nous sommes des tièdes…
“Par son exemple, Jésus nous a lui-même montré que la prière et le jeûne sont les armes principales et les plus efficaces contre les forces du mal. (Mt 4, 1-11) et il a appris à ses disciples que certains démons ne peuvent être chassés que de cette manière (Mc 9, 29). Retrouvons donc l’humilité et le courage de prier et de jeûner, pour obtenir que la force qui vient du Très-Haut fasse tomber les murs de tromperies et de mensonges qui cachent aux yeux de tant de nos frères et sœurs la nature perverse de comportements et de lois hostiles à la vie, et qu’elle ouvre leurs cœurs à des résolutions et à des intentions inspirées par la civilisation de la vie et de l’amour.” (EV n°100)
Notre foi est bien vaine si elle ne se concrétise pas dans les œuvres. Alors ne laissons pas le pouvoir de la mort l’atteindre, elle aussi. Il est temps de passer aux actes concrets, que ce soit sous la forme d’une prière régulière, d’un jeûne occasionnel ou d’un investissement dans un projet associatif. La moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux.
Seigneur Jésus, , suscite en nous ton enthousiasme pour la défense de toute vie. Donne-nous la force qu’il nous manque parfois dans nos engagements et dans nos témoignages. Renouvelle aussi en nous notre manière d’annoncer l’Évangile de la Vie.
« Heureux les hommes intègres dans leurs voies
qui marchent suivant la loi du Seigneur !
Heureux ceux qui gardent ses exigences,
ils le cherchent de tout cœur ! » Psaume 118
Prière pour la Vie
Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre,
Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon,
remplis nos cœurs de joieface aux merveilles de ta création.
Ouvre nos yeux à la présence de Jésus,ton Fils bien-aimé,
en toute personne que nous rencontrons,
surtout les plus faibles et les plus vulnérables.
Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin,
ou encore par la pauvreté, la maladie et les privations,
inspire-nous des gestes d’amour et de compassion.
Mets en nous la force de ton Esprit Saint
pour que nous travaillions ensemble, et toujours,
à défendre la véritable dignité humaine.
Aide-nous à bâtir une culture de la vie :
une culture où chaque être humain, qui est ton enfant,
soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle,
et dans toutes les circonstances de sa vie.
Amen.
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Le futur bébé est maintenant considéré à terme et il peut arriver à tout moment. Tous ses organes sont fonctionnels. C’est le fœtus qui décidera, en quelque sorte, du moment de sa naissance : lorsqu’il sera trop à l’étroit, il secrétera une hormone qui provoquera les contractions.
Son cœur est complet : il bat plus fort et son rythme cardiaque ralentit.
Ses mouvements sont vigoureux et le réflexe d’agrippement est bien développé. Le bébé dort beaucoup, il est en attente et sa croissance est maintenant au ralenti. Il continue toutefois à grossir :son poids est d’environ 3 kilos et il mesure 48 cm.
Tous les organes sont maintenant constitués, sauf les poumons qui termineront leur développement à la naissance : ils auront besoin de quelques heures pour vraiment trouver le rythme de la respiration. Maintenant, le futur bébé dispose de tous les réflexes nécessaires pour amorcer son développement dans le monde extérieur.
L’Evangile de la Vie en actes
« Ainsi en va-t-il de la foi : si elle n’a pas les œuvres, Elle est bel et bien morte »Jn 2, 17
“En vertu de la participation à la mission royale du Christ, le soutien et la promotion de la vie humaine doivent se faire par le service de la charité, qui se traduit dans le témoignage personnel, dans les diverses formes de bénévolat, dans l’animation sociale et dans l’engagement politique. Il s’agit là d’une exigence particulièrement pressante à l’heure actuelle où la “culture de mort” s’oppose si fortement à la “culture de vie”, et semble souvent l’emporter. Mais avant cela, il s’agit d’une exigence qui naît de la “foi opérant par la charité” comme nous en avertit la Lettre de Jacques : “A quoi cela sert-il, mes frères, que quelqu’un dise “J’ai la foi” s’il n’a pas les œuvres?” (EV n°87)“Il est urgent de se livrer à une mobilisation générale des consciences et à un effort commun d’ordre éthique, pour mettre en œuvre une grande stratégie pour le service de la vie.” (EV n°96)
Dans les dernières pages de L’Evangile de la vie, Saint Jean-Paul II nous lance un appel particulièrement pressant pour renouveler la culture de vie. Si vingt ans plus tard nous ne sommes toujours pas sortis de cette culture de mort, c’est bien signe que nous sommes des tièdes…
“Par son exemple, Jésus nous a lui-même montré que la prière et le jeûne sont les armes principales et les plus efficaces contre les forces du mal. (Mt 4, 1-11) et il a appris à ses disciples que certains démons ne peuvent être chassés que de cette manière (Mc 9, 29). Retrouvons donc l’humilité et le courage de prier et de jeûner, pour obtenir que la force qui vient du Très-Haut fasse tomber les murs de tromperies et de mensonges qui cachent aux yeux de tant de nos frères et sœurs la nature perverse de comportements et de lois hostiles à la vie, et qu’elle ouvre leurs cœurs à des résolutions et à des intentions inspirées par la civilisation de la vie et de l’amour.” (EV n°100)
Notre foi est bien vaine si elle ne se concrétise pas dans les œuvres. Alors ne laissons pas le pouvoir de la mort l’atteindre, elle aussi. Il est temps de passer aux actes concrets, que ce soit sous la forme d’une prière régulière, d’un jeûne occasionnel ou d’un investissement dans un projet associatif. La moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux.
Seigneur Jésus, , suscite en nous ton enthousiasme pour la défense de toute vie. Donne-nous la force qu’il nous manque parfois dans nos engagements et dans nos témoignages. Renouvelle aussi en nous notre manière d’annoncer l’Évangile de la Vie.
« Heureux les hommes intègres dans leurs voies
qui marchent suivant la loi du Seigneur !
Heureux ceux qui gardent ses exigences,
ils le cherchent de tout cœur ! » Psaume 118
Prière pour la Vie
Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre,
Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon,
remplis nos cœurs de joieface aux merveilles de ta création.
Ouvre nos yeux à la présence de Jésus,ton Fils bien-aimé,
en toute personne que nous rencontrons,
surtout les plus faibles et les plus vulnérables.
Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin,
ou encore par la pauvreté, la maladie et les privations,
inspire-nous des gestes d’amour et de compassion.
Mets en nous la force de ton Esprit Saint
pour que nous travaillions ensemble, et toujours,
à défendre la véritable dignité humaine.
Aide-nous à bâtir une culture de la vie :
une culture où chaque être humain, qui est ton enfant,
soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle,
et dans toutes les circonstances de sa vie.
Amen.
Le fœtus a largement moins de place pour bouger. Il est recroquevillé : jambes repliées, bras croisés et menton sur les genoux. Son corps a les proportions du nouveau-né (tête, corps, membres).
Il gigote beaucoup moins et si ce n’est pas déjà fait, le fœtus basculera tête en bas, en vue de l’accouchement. S’il naissait aujourd’hui, le bébé aurait une prématurité moyenne (c’est la plus fréquente) et ses chances de survie seraient très bonnes.
À ce stade, la majorité des organes et des systèmes sont maintenant pleinement fonctionnels, sauf certains qui profitent des dernières semaines pour achever leur maturation comme les poumons. En effet, leur développement est le plus long de tous les organes.
Il s’exerce à respirer mais en ce moment, il respire du liquide amniotique. Il en avale en même temps et ça lui donne le hoquet. Les os continuent de croître et de s’épaissir, le fœtus continue à développer ses réserves de gras en vue de sa naissance.
Durant la grossesse, le bébé a intégré les anticorps de la mère pour se forger une première immunité. Le système immunitaire continuera à se développer après la naissance.
Le cerveau a terminé son développement fœtal mais il garde une plasticité qui lui permet de faire de nouveaux apprentissages à tout âge. La peau du fœtus a pris une teinte rosée (au lieu de rouge).
Avec ses 42 cm et ses 2,1 kilos, il est de plus en plus à l’étroit.
La famille, sanctuaire de la Vie
« De tout ton cœur, glorifie ton père. Et n’oublie pas les douleurs de ta mère.Souviens-toi qu’ils t’ont donné le jour.Comment leur rendrais-tu ce qu’ils ont fait pour toi ? » Sir 7, 2-28
Le rôle que les parents ont à jouer est particulièrement grand car ce sont eux qui, les premiers, donnent l’exemple à leurs enfants de ce que doit être une vie vécue comme un don. Aussi n’oublions pas ce qu’ils ont fait pour nous, au-delà de leurs imperfections et de leurs maladresses, et rendons grâce à Dieu pour eux !
« La famille […] est véritablement ” le sanctuaire de la vie ” […]. Par la parole et par l’exemple, dans les rapports et les choix quotidiens, et par leurs gestes et leurs signes concrets, les parents initient leurs enfants à la liberté authentique qui s’exerce dans le don total de soi et ils cultivent en eux le respect d’autrui, le sens de la justice, l’accueil bienveillant, le dialogue, le service généreux, la solidarité et toutes les autres valeurs qui aident à vivre la vie comme un don. » (Evangelium Vitae n°92)
Qualifier la famille de « sanctuaire de vie », c’est reconnaître qu’elle est avant tout un des lieux privilégiés de la présence de Dieu. C’est en effet sous une forme particulière que le mystère de la Trinité y est révélé car la famille est, elle aussi, une communion d’amour entre différentes personnes absolument uniques. Cherchant à imiter le don total de soi qui se vit entre les trois personnes divines de la Trinité, l’homme se conforme ainsi pleinement à sa vocation à l’amour que Dieu a inscrite en lui lorsqu’Il l’a fait à son image.
« La famille est une grande salle de sport, d’entraînement au don et au pardon réciproques sans lesquels aucun amour ne peut durer longtemps. […] On ne peut pas vivre sans se pardonner, ou en tout cas, on ne peut pas bien vivre surtout en famille. […] Et il existe un secret simple pour guérir les blessures et pour dénoncer les accusations. C’est ceci : ne pas laisser la journée se terminer sans se demander pardon, sans faire la paix entre mari et femme, entre parents et enfants, entre frères et sœurs… entre belle-fille et belle-mère! » (Catéchèse du Pape François du 4 novembre 2015)
Mais bien souvent, nos familles ne sont pas le reflet fidèle de cette pureté de l’amour de Dieu. Et ce qui est censé être un sanctuaire de vie est parfois un lieu où l’on ne sait justement pas « bien vivre » comme le dit le pape François. Si nous voulons renouveler la culture de vie, commençons donc par témoigner de la qualité d’une vie authentiquement vécue en Dieu et cela passe d’abord par le pardon. La famille est sans doute le lieu où il est le plus difficile à donner. Pourtant, qu’il est urgent que les familles chrétiennes soient un exemple à cet égard!
Seigneur Jésus, Toi qui le premier nous a pardonné, apprends-nous à vivre dans une authentique communion d’amour au sein de nos familles. Viens dans tout ce qui est noué et douloureux dans nos histoires et que ton Esprit Saint nous précède dans nos démarches de réconciliation. Fais de nos familles de véritables sanctuaires de vie, qu’elles soient des signes vivants de ta présence au milieu des hommes.
Prière pour la Vie
Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre,
Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon,
remplis nos cœurs de joieface aux merveilles de ta création.
Ouvre nos yeux à la présence de Jésus,ton Fils bien-aimé,
en toute personne que nous rencontrons,
surtout les plus faibles et les plus vulnérables.
Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin,
ou encore par la pauvreté, la maladie et les privations,
inspire-nous des gestes d’amour et de compassion.
Mets en nous la force de ton Esprit Saint
pour que nous travaillions ensemble, et toujours,
à défendre la véritable dignité humaine.
Aide-nous à bâtir une culture de la vie :
une culture où chaque être humain, qui est ton enfant,
soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle,
et dans toutes les circonstances de sa vie.
Amen.
Le fœtus est plus potelé, sa peau se déplie et devient plus lisse. Elle est aussi plus rouge en raison des nombreux petits vaisseaux sanguins qui la parcourent.
Comme il fait beaucoup d’efforts, ses besoins nutritionnels sont très importants. Il a besoin d’une bonne quantité de protéines, de vitamines et de minéraux (surtout du calcium et du fer) qu’il puisera à même l’alimentation de la Maman. À travers elle, il enregistre un éventail de saveurs ! Aussi, il continue à boire beaucoup de liquide amniotique et au début du 3ème trimestre, son appareil digestif est fonctionnel.
À cette étape, ses os sont complètement développés, mais ils sont encore mous. À l’intérieur de l’utérus, l’espace dont dispose le fœtus est limité donc ses mouvements deviennent plus restreints, mais pas moins nombreux.
Les structures du cerveau se renforcent. La gaine qui entoure les fibres nerveuses (myéline) continue de se développer et cela se poursuivra intensément pendant les premières années de vie extérieure. Vous le noterez entre autres par le développement d’habiletés telles que la marche, le langage et l’apprentissage à la propreté. De plus, le système nerveux central est maintenant en mesure de contrôler la température de son corps, grâce aux réserves de graisses corporelles qui ont bien grandi. D’ailleurs, l’apparence du fœtus a changé : il est plus rond!
Son cœur bat toujours rapidement au rythme de 130 à 140 battements par minute. Il mesure 37 cm et il pèse 1,5 kilo. Le diamètre de sa tête est de 8,2 cm.
La culture de la mort
« Dieu n’a pas fait la mort, Il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants.C’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde ; Ils en font l’expérience ceux qui prennent parti pour lui. » Sg 1, 13 ; 2, 24
« Seul Satan peut s’en réjouir [de la mort] ; par son envie, la mort est entrée dans le monde. Lui qui est homicide dès le commencement est aussi menteur et père du mensonge : trompant l’homme, il le conduit jusqu’au péché et à la mort, présentés comme des fins et fruits de vie. » (Evangelium Vitae n°53)
Dans le récit de la Genèse, le Créateur recommande à Adam et Eve de ne pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance, et ce, pour la simple raison qu’ils en mourraient. Mais Dieu a beau les avertir, c’est le discours du Serpent qui l’emporte. Et c’est là toute sa ruse : faire passer pour un fruit de vie ce qui, en réalité, apporte la mort. « Pas du tout, vous ne mourrez pas, vous serez comme des dieux! » leur dit-il. Et c’est ainsi que la mort est entrée dans le monde.
« En réalité, si de nombreux et graves aspects de la problématique sociale actuelle peuvent de quelque manière expliquer le climat d’incertitude morale diffuse et parfois atténuer chez les individus la responsabilité personnelle, il n’en demeure pas moins vrai que nous sommes face à une réalité plus vaste, que l’on peut considérer comme une véritable structure de péché, caractérisée par la prépondérance d’une culture contraire à la solidarité, qui se présente dans de nombreux cas comme une réelle ” culture de mort “. » (Evangelium Vitae n°12)
« Mais aujourd’hui, dans la conscience de nombreuses personnes, la perception de sa gravité [celle de l’avortement] s’est progressivement obscurcie. L’acceptation de l’avortement dans les mentalités, dans les mœurs et dans la loi elle-même est un signe éloquent d’une crise très dangereuse du sens moral, qui devient toujours plus incapable de distinguer entre le bien et le mal, même lorsque le droit fondamental à la vie est en jeu. Dans une situation aussi grave, le courage de regarder la vérité en face et d’appeler les choses par leur nom est plus que jamais nécessaire, sans céder à des compromis par des facilités ou à la tentation de s’abuser soi-même. » (Evangelium Vitae n°58)
Cette perversité tactique du langage est toujours à l’œuvre aujourd’hui, surtout dans nos sociétés modernes baignées dans la culture de mort. C’est notamment par les structures de péché que la confusion morale est entretenue. Ces structures finissent par atteindre la conscience collective en appelant par exemple « droits » des maux moraux, en utilisant des sigles aseptisés pour désigner des réalités tragiques ou encore en facilitant l’accès à des procédures de mort. Il ressort de tout cela que les balises morales sont souvent brouillées et que parfois, nos consciences ont perdu le sens de la valeur exacte de nos actes. C’est pourquoi redonner une place à la culture de vie commence par le fait d’ « appeler les choses par leur nom » comme le dit l’encyclique.
Seigneur Jésus, Toi la Vérité, fais-nous entrer dans le dynamisme d’une authentique liberté intérieure à la recherche de ce qui est bon et vrai. Soutiens-nous dans l’épreuve de la conversion de nos mentalités. Signale-nous nos erreurs et donne-nous la force d’accueillir la Vérité avec générosité.
Prière pour la Vie
Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre, Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon, remplis nos cœurs de joie face aux merveilles de ta création. Ouvre nos yeux à la présence de Jésus,ton Fils bien-aimé, en toute personne que nous rencontrons, surtout les plus faibles et les plus vulnérables. Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin, ou encore par la pauvreté, la maladie et les privations, inspire-nous des gestes d’amour et de compassion. Mets en nous la force de ton Esprit Saint pour que nous travaillions ensemble, et toujours, à défendre la véritable dignité humaine. Aide-nous à bâtir une culture de la vie : une culture où chaque être humain, qui est ton enfant, soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle, et dans toutes les circonstances de sa vie. Amen.
Bonus. Découvrez les Guetteurs, groupe de reggae engagé pour le renouveau de la culture de Vie :
Les temps vont changer, le peuple va se lever, La mort ne va plus être glorifiée. Nous avons forcément loupé quelque personnalité, Quelque sainteté à force d’exterminer, Ces enfants, ces innocents. Arrêtez ! Arrêtez ! S’il vous plait de les tuer. Tu m’as planté une épée, tu m’as fait pleurer, Tu m’as blessé ! (Bis)
Nous sommes des guerriers pacifiques ! Pour la légalisation de la vie ! Nous sommes des guerriers pacifiques ! Pour la légalisation de l’amour !
Le monde s’est handicapé par cette société, Qui n’arrête pas d’engendrer et de tuer. Je veux démontrer que la vie est une beauté, Que la paix est une réalité, Non pas un symbole, non pas une parabole, Une réalité il faudrait l’appliquer ! Le monde s’est handicapé a force de tuer, Il s’est privé de nombreux bienfaits. Des discours d’honneur et de fraternité,
Pourtant dans nos hôpitaux il y a la mortalité. De ces enfants qui n’ont rien demandé, A part vivre sous le ciel étoilé. Vous qui vous plaignez des assassins, Toi qui en est là, tu en es un ! Tu m’as planté une épée, tu m’as fait pleurer, Tu m’as blessé ! (Bis)
Nous sommes des guerriers pacifiques ! Pour la légalisation de la vie ! Nous sommes des guerriers pacifiques ! Pour la légalisation de l’amour !
Femme enceinte devant toi, Cela ne signifie rien pour toi ? Femme enceinte devant toi, Cela ne signifie rien mais pourquoi ? Elle porte la Vie elle porte l’Esprit ! (Bis)
Nous sommes des guerriers pacifiques ! Pour la légalisation de la vie ! Nous sommes des guerriers pacifiques ! Pour la légalisation de l’amour !
Paroles & Musique : François-Joseph Ambroselli. Arrangements : Les Guetteurs (c) 2014 Rejoyce Musique.
Le développement musculaire du fœtus bat son plein. Dans le ventre, il s’entraîne à bouger toutes les parties de son corps et il est de plus en plus familier avec le toucher : il joue avec ses pieds, ses mains et le cordon ombilical. C’est à cette période que la majorité des mamans sentiront ses mouvements qui deviennent plus vigoureux !
Entre ses périodes d’activité, le fœtus dort encore beaucoup : de 18 h à 20 h par jour. Les traits de son visage s’affirment, les paupières se détachent peu à peu et la peau s’épaissit. Les bourgeons des dents apparaissent dans ses gencives. Le développement de son cerveau est en plein essor.
Même si le fœtus prend du volume, ses réserves de graisse demeurent limitées. Aussi, sa peau est encore fripée : elle s’étirera à mesure que le fœtus prendra du poids.
21 semaines après sa fécondation, le fœtus mesure 24 cm et pèse 440 g.
L’enfant, un don de Dieu
« Je ne sais comment vous êtes apparus dans mes entrailles ;Ce n’est pas moi qui vous ai gratifiés de l’esprit et de la vie ;Ce n’est pas moi qui ai organisé les éléments qui composent chacun de vous.» 2 Macabées, 7-22
Quelle justesse dans l’attitude de cette mère qui reconnaît maîtriser bien peu de choses dans la vie qu’elle donne! Son humilité lui permet de rendre à Dieu ce qui ne lui appartient pas en propre. Bien souvent, nous perdons de vue le fait que la venue d’un enfant est avant tout un don du Créateur au couple et que celui-ci n’en est que le dépositaire.
« Dans la procréation d’une vie nouvelle, les parents se rendent compte que l’enfant, s’il est le fruit de leur don réciproque d’amour, devient à son tour un don pour tous les deux : un don qui jaillit du don ! »(Evangelium Vitae n°92)
Les personnes souffrant de ne pas avoir d’enfants sont là pour nous rappeler cette vérité fondamentale : la fécondité est d’abord une grâce. C’est pourquoi, comme le rappelle Benoît XVI, la stérilité physique d’un couple n’empêche pas pour autant un authentique don de soi.
« L’Eglise prête une grande attention aux souffrances des couples stériles, se préoccupe d’eux et, justement pour cela, encourage la recherche médicale. La science cependant n’est pas toujours en mesure de répondre aux désirs de tant de couples. Je voudrais en ce sens rappeler aux époux qui vivent la condition de la stérilité que leur vocation matrimoniale n’est pas pour autant amoindrie. Les conjoints, par leur vocation baptismale et matrimoniale, sont toujours appelés à collaborer avec Dieu à la création d’une nouvelle humanité.En effet, la vocation à l’amour est vocation au don de soi et ceci est une possibilité qu’aucune condition organique ne peut empêcher. Par conséquent, où la science ne trouve pas de réponse, la réponse qui donne la lumière vient du Christ. » (Discours de Benoît XVI devant l’Académie pontificale pour la vie, 27 février 2012)
Mais Dieu n’est pas insensible à la souffrance. La Bible est traversée de part en part par cette question de la stérilité qui entrave la promesse de descendance faite à Abraham. Du père des croyants jusqu’au Christ, combien de figures de femmes stériles exaucées ! Sara, mère d’Isaac (Gn 16) ; Rebecca, mère de Jacob (Gn 25) ; Rachel, mère de Joseph (Gn 30) ; la femme de Manoah, mère de Samson (Jg 13) ; Anne, mère de Samuel (1 S 1) ; Elisabeth, mère de Jean-Baptiste (Lc 1) pour n’en citer que quelques-unes. L’audace de la foi en un Dieu qui donne la vie est permise, car comme le rappelle l’ange Gabriel lorsqu’il annonce la grossesse d’Elisabeth à Marie, “rien n’est impossible à Dieu”.
Mais si la fécondité physique est une grâce, ne la considérons pas comme un dû. Et dans nos prières, sachons rester ouverts et confiants dans le plan et le temps de Dieu qui parfois nous déroutent. Lire à ce sujet le très beau témoignage de Pauline et Christophe au sujet de leu petite Diane : Sauvée des eaux
Esprit Saint, Toi le Consolateur, viens dispenser généreusement tes grâces auprès des personnes souffrant de ne pas avoir d’enfants. Apprends-nous à rendre grâce lorsque tu nous fais ce cadeau.
« Il installe en sa maison la femme stérile, heureuse mère au milieu de ses fils ». (psaume 112)
Prière pour la Vie
Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre,
Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon,
remplis nos cœurs de joieface aux merveilles de ta création.
Ouvre nos yeux à la présence de Jésus,ton Fils bien-aimé,
en toute personne que nous rencontrons,
surtout les plus faibles et les plus vulnérables.
Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin,
ou encore par la pauvreté, la maladie et les privations,
inspire-nous des gestes d’amour et de compassion.
Mets en nous la force de ton Esprit Saint
pour que nous travaillions ensemble, et toujours,
à défendre la véritable dignité humaine.
Aide-nous à bâtir une culture de la vie :
une culture où chaque être humain, qui est ton enfant,
soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle,
et dans toutes les circonstances de sa vie.
Amen.
L’enfant est un don et nous vous proposons d’approfondir la question de la GPA, dérive grave de notre société de consommation :
Le fœtus entreprend une période de croissance accélérée. Tout est maintenant en place pour que chaque organe commence à remplir son rôle. On observe un changement notable : ses jambes commencent à être plus longues que ses bras.
Le réseau des vaisseaux sanguins se complexifie et les poumons s’exercent à respirer. Par de petits mouvements respiratoires, il « inspire » et « expire » du liquide amniotique. Cela contribue à la formation des alvéoles pulmonaires.
Le fœtus bouge de plus en plus grâce à la circulation sanguine. Par exemple, il peut maintenant tourner la tête. Ses mouvements sont aussi mieux coordonnés. Lorsqu’il touche le cordon ombilical, il réagit d’abord en s’éloignant. Mais bientôt, le cordon sera pour lui un « jouet » : il l’agrippera, le tirera, le repoussera, etc.
À l’intérieur du corps du fœtus, le gras commence à se former et il lui permettra de conserver sa chaleur une fois au monde et de lui fournir de l’énergie dans les premiers instants hors du ventre. Le fœtus commence également à développer ses propres anticorps.
Sous les paupières du fœtus, les yeux commencent à bouger et la rétine est maintenant sensible à la lumière. De plus, il perçoit désormais les sons. Un bruit intense peut le faire sursauter : tous ses membres s’étirent en réaction ! Dans le cerveau du fœtus, les zones spécialisées des 5 sens se mettent en place : le fœtus pourra traiter l’information sensorielle qu’il reçoit.
Le fœtus mesure maintenant 19 cm et pèse 200 g.
La première échographie a lieu au cours de ce mois. La principale fonction de cet examen est de s’assurer que ses organes se développent bien (cœur, reins, système nerveux central, etc). L’examen permet aussi de déterminer le sexe du bébé, car s’il s’agit d’un garçon, le pénis est maintenant visible. Chez les bébés filles, les trompes de Fallope et l’utérus sont en place. Enfin, on l’appelle aussi échographie de datation car elle permet de dater le début de la grossesse.
Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas
On ne peut renouveler la culture de vie sans aider l’homme à être plus homme, sans remettre la vérité aux cœurs de nos relations.
« Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. »
Mc 10, 9
Cette phrase de l’Evangile selon saint Marc est la conclusion de Jésus à la question sur le divorce, mais elle nous rappelle surtout que la loi a été assouplie face à l’endurcissement de nos cœurs, et qu’au commencement il n’en été pas ainsi. De même, aujourd’hui, l’homme en est venu à séparer le lien entre l’amour et le don de soi, à séparer le lien entre le don de soi et la naissance de nouvelles vies.
La doctrine de l’église se fonde sur « le lien indissoluble, que Dieu a voulu et que l’homme ne peut rompre de son initiative, entre les deux significations de l’acte conjugal : union et procréation. En effet, par sa structure intime, l’acte conjugal, en même temps qu’il unit profondément les époux, les rend aptes à la génération de nouvelles vies, selon des lois inscrites dans l’être même de l’homme et de la femme. C’est en sauvegardant ces deux aspects essentiels, union et procréation que l’acte conjugal conserve intégralement le sens de mutuel et véritable amour et son ordination à la très haute vocation de l’homme à la paternité. » (Humanae vitae n°12)
« Par rapport à la transmission des autres formes de vie dans l’univers, la transmission de la vie humaine a son originalité propre, qui dérive de l’originalité même de la personne humaine. La transmission de la vie humaine a été confiée par la nature à un acte personnel et conscient. » (Le don de la vie, p.12)
On ne peut construire une véritable culture de la vie humaine sans éduquer au sens réel et à l’étroite interdépendance entre l’amour, la sexualité et toute l’existence.
« La banalisation de la sexualité figure parmi les principaux facteurs qui sont à l’origine du mépris pour la vie naissante: seul un amour véritable sait préserver la vie. (…) » (Evangelium vitae 97)
Cette banalisation est encouragée par la démocratisation massive de la contraception qui coupe l’Homme de la signification de cette triple interdépendance. Et qui, contrairement à ce qu’on pourrait penser, favorise l’avortement, in fine.
« les contrevaleurs présentes dans la « mentalité contraceptive » — bien différentes de l’exercice responsable de la paternité et de la maternité, réalisé dans le respect de la pleine vérité de l’acte conjugal — sont telles qu’elles rendent précisément plus forte cette tentation, face à la conception éventuelle d’une vie non désirée. De fait, la culture qui pousse à l’avortement est particulièrement développée dans les milieux qui refusent l’enseignement de l’Eglise sur la contraception (…) ces pratiques s’enracinent dans une mentalité hédoniste et de déresponsabilisation en ce qui concerne la sexualité et elles supposent une conception égoïste de la liberté, qui voit dans la procréation un obstacle à l’épanouissement de la personnalité de chacun. La vie qui pourrait naître de la relation sexuelle devient ainsi l’ennemi à éviter absolument, et l’avortement devient l’unique réponse possible et la solution en cas d’échec de la contraception.» (Evangelium vitae 13)
Si l’Eglise s’oppose à la contraception, elle n’est pas sans proposer d’alternatives, car l’amour conjugal exige des époux une mission de «paternité responsable ».
« Si donc il existe, pour espacer les naissances, de sérieux motifs dus, soit aux conditions physiques ou psychologiques des conjoints, soit à des circonstances graves extérieures, l’Eglise enseigne qu’il est alors permis de tenir compte des rythmes naturels, inhérents aux fonctions de la génération, pour user du mariage dans les seules périodes infécondes et régler ainsi la natalité sans porter atteinte aux principes moraux. (…) il existe entre les deux cas [régulation des naissances et contraception] une différence essentielle : dans le premier cas, les conjoints usent légitimement d’une disposition naturelle ; dans l’autre cas, ils empêchent artificiellement le déroulement des processus naturels. » (Humanae vitae 16)
Notons que le recours aux méthodes naturelles doit être fait dans une dimension éthique, et non utilitaire, non pas comme une contraception artificielle qui se ferme à la vie. Ainsi, non seulement l’Eglise demande de renoncer à la contraception dans les actes, mais elle nous invite aussi à abandonner notre “mentalité contraceptive” et de nourrir une ouverture à la vie dans laquelle Dieu peut s’inviter. En effet, il nous est demandé seulement d’être responsables de la vie, et non pas maîtres de la vie.
Notre Père, Toi la source de toute paternité, Toi qui nous as crée, vient aider l’homme à trouver le vrai bonheur auquel il aspire dans le respect des lois inscrite par Dieu, viens nous aider à aimer en vérité, viens nous éduquer à une juste responsabilité dans le don de la vie humaine. Apprends-nous à être des pères et des mères selon ton projet et non le nôtre.
« Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent ;
la vérité germera de la terre et du ciel se penchera la justice.
Le Seigneur donnera ses bienfaits, et notre terre donnera son fruit. La justice marchera devant lui, et ses pas traceront le chemin ». (psaume 84, 11-14)
Prière pour la Vie
Père très Saint, Dieu du ciel et de la terre,
Seigneur et Créateur de tout ce qui est bon,
remplis nos cœurs de joieface aux merveilles de ta création.
Ouvre nos yeux à la présence de Jésus,ton Fils bien-aimé,
en toute personne que nous rencontrons,
surtout les plus faibles et les plus vulnérables.
Là où la vie est menacée à ses débuts comme à sa fin,
ou encore par la pauvreté, la maladie et les privations,
inspire-nous des gestes d’amour et de compassion.
Mets en nous la force de ton Esprit Saint
pour que nous travaillions ensemble, et toujours,
à défendre la véritable dignité humaine.
Aide-nous à bâtir une culture de la vie :
une culture où chaque être humain, qui est ton enfant,
soit aimé et valorisé de sa conception à sa mort naturelle,
et dans toutes les circonstances de sa vie.
Amen.
Petit bonus: si donner la vie se détachait de l’amour et de l’union, ça serait comme ça?