Que pouvons-nous faire pour notre société avec plus de 220 000 avortements par an, une volonté constante de faire passer l’euthanasie et le suicide pour tous comme un progrès, sans compter la PMA et la GPA qui, outre la destruction d’embryon surnuméraire, engendre des orphelins légales et l’esclavage des mères porteuses… ?
Que faire ?!
La protection de la Vie est une exigence du Chrétien. « Le Christ est le Chemin, la Vérité, et la Vie », c’est “le pain de Vie” que nous devons transmettre à notre société. Il nous appelle à soutenir nos frères, et particulièrement les plus faibles et les plus vulnérables. « Ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » Se préoccuper de la Vie menacée des enfants à naître et des personnes âgées est une exigence de l’Amour et une urgence. C’est ainsi que Saint Jean-Paul II conclu son encyclique Evangelium Vitae par sa grande prière pour la Vie. « Ô Marie, aurore du monde nouveau, Mère des vivants, nous te confions la cause de la Vie… ».
Benoît XVI s’est fait l’écho du saint pape Jean Paul II qui souhaitait dans son encyclique qu’une grande prière pour la Vie traverse le monde (Evangelium Vitae n°100) : En 2010, il lança les veillées pour la vie à la veille de l’Avent. A travers le monde, ce fut les prémices d’une nouvelle vague qui lentement mais sûrement, rogne les murs idéologiques de la culture de mort… Donnons un « témoignage ecclésial commun pour une civilisation de la Vie et de l’amour » (lettre de demande du Pape Benoît XVI aux évêques du monde entier en 2010)
À l’heure où la Vie est menacée de toute part, il est urgent et indispensable de prier pour la Vie et ainsi répondre à l’appel de notre Pape François en faisant tomber les barrières de la « mondialisation de l’indifférence » par le remède qu’il nous invite à prendre : la fraternité : « Un des défis les plus urgents est celui de la mondialisation de l’indifférence. » Répondre à cette urgence devrait être une préoccupation de tout Chrétien qui se préoccupe de ses frères. Mais comment y répondre ?
“Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ?“
Ces paroles peuvent choquer… Elles visent pourtant à obtenir la paix ! Lors du discours de remise du Prix Nobel de la Paix en décembre 1979, la Bienheureuse Mère Térésa n’a pas hésité à nous interroger sur ce nouveau massacre des saints innocents, des tout-petits… En France ? 220 000 avortements par an… 1,2 million en Europe et 50 millions de part le monde… chaque année… Comment pouvons-nous rester inactif ?
Alors comment agir ?
Souvenons-nous des bons conseils de Mère Térésa : « Plus nous recevons dans le silence de la prière, plus nous donnerons dans la vie active. »
Nous voulons nous donner activement pour protéger la vie, alors commençons par prier !
Ste Mère Térésa ne fait que reprendre ici, dans son conseil, les paroles du Christ dans la parabole de St Jean. En effet, dans la parabole de la Vigne, le Christ nous exhorte à demeurez dans son amour, connecté à lui par un cœur à cœur dans la prière…
A l’image de Notre Dame de Guadalupe, des saints apôtres, du vénérable professeur Lejeune, de Ste Mère Térésa, devenons des Missionnaires de l’Evangile de la Vie : réveillons les forces spirituelles qui sommeillent en France en participant à la création d’une veillée dans notre paroisse. 200 veillées en moyenne les années passées : 400 veillées pour la Vie sont attendues en 2018 !
Une bénédiction apostolique du St Siège, renouvelée en 2017, nous encourage à persévérer dans notre mission au service de l’évangile de la Vie :
“En ce temps de l’Avent où l’Église veille et prie dans l’attente aimante de la venue du Seigneur et tourne ses regards avec espérance vers la crèche de Bethléem, le Saint-Père vous encourage à persévérer dans la prière.”