Par sa naissance, Dieu Tout-Puissant s’est fait fragile, petit, dépendant. Il a épousé notre condition humaine dès le commencement en tant que petit enfant dans le sein de sa mère, puis dans la crèche parmi les bergers et les animaux. Il a osé se mettre dans les mains des hommes et vivre le même abandon qu’un bébé dans les bras de ses parents. C’est l’Emmanuel, « Dieu parmi nous ». Pour se faire plus proche des hommes, que nous puissions le voir et l’approcher, il renouvelle ce pari dans chaque Eucharistie.
Nous ne pouvons pas affirmer que sa naissance ait eu lieu dans des conditions faciles. Ses parents étaient en voyage, loin de chez eux avec pour seul abri une étable. Il est né dans la pauvreté.
Mais, cela n’a en rien entamé la joie qu’à procurer cette naissance au Ciel comme sur la Terre « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. » (Luc 2-10) Déjà à la Visitation, Sainte Élisabeth sent Saint Jean-Baptiste tressaillir en elle quand Marie vient l’aider. À l’époque, l’Espérance de cette naissance a déjà parcouru le monde avec la venue des rois mages, et elle continue à traverser les temps jusqu’à nos jours. « Aujourd’hui la lumière a brillé sur la terre. Peuples de l’univers, entrez dans la clarté de Dieu. Venez adorer le Seigneur ! » (Alléluia du 25 décembre). Une naissance est toujours un évènement. La Nativité de notre Sauveur a marqué l’histoire de notre humanité. La Paix de Noël se renouvelle chaque année dans nos cœurs.