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Neuvaine 5 : L’enfant, un don de Dieu

 « Je ne sais comment vous êtes apparus dans mes entrailles ;

Ce n’est pas moi qui vous ai gratifiés de l’esprit et de la vie ;

Ce n’est pas moi qui ai organisé les éléments

qui composent chacun de vous. » (2 Mac 7, 22)

 

Doctrine de l’Eglise

             « Dans la procréation d’une vie nouvelle, les parents se rendent compte que l’enfant, s’il est le fruit de leur don réciproque d’amour, devient à son tour un don pour tous les deux : un don qui jaillit du don ! » (Evangelium Vitae n°92)

 « L’Eglise prête une grande attention aux souffrances des couples stériles, se préoccupe d’eux et, justement pour cela, encourage la recherche médicale. La science cependant n’est pas toujours en mesure de répondre aux désirs de tant de couples. Je voudrais en ce sens rappeler aux époux qui vivent la condition de la stérilité que leur vocation matrimoniale n’est pas pour autant amoindrie. Les conjoints, par leur vocation baptismale et matrimoniale, sont toujours appelés à collaborer avec Dieu à la création d’une nouvelle humanité.

En effet, la vocation à l’amour est vocation au don de soi et ceci est une possibilité qu’aucune condition organique ne peut empêcher. Par conséquent, où la science ne trouve pas de réponse, la réponse qui donne la lumière vient du Christ. » (Discours de Benoît XVI devant l’Académie pontificale pour la vie, 27 février 2012)

 

Méditation – La grâce de la fécondité   

                Quelle justesse dans l’attitude de la mère des Maccabées qui reconnaît maîtriser bien peu de choses dans la vie qu’elle donne! Son humilité lui permet de rendre à Dieu ce qui ne lui appartient pas en propre. Bien souvent, nous perdons de vue le fait que la venue d’un enfant est avant tout un don du Créateur au couple et que celui-ci n’en est que le dépositaire. Les personnes souffrant de ne pas avoir d’enfants sont là pour nous rappeler cette vérité fondamentale : la fécondité est d’abord une grâce. C’est pourquoi, comme le rappelle Benoît XVI, la stérilité physique d’un couple n’empêche pas pour autant un authentique don de soi.

                Mais Dieu n’est pas insensible à la souffrance. La Bible est traversée de part en part par cette question de la stérilité qui entrave la promesse de descendance faite à Abraham. Du père des croyants jusqu’au Christ, combien de figures de femmes stériles exaucées ! Sara, mère d’Isaac (Gn 16) ; Rebecca, mère de Jacob (Gn 25) ; Rachel, mère de Joseph (Gn 30) ; la femme de Manoah, mère de Samson (Jg 13) ; Anne, mère de Samuel (1 S 1) ; Elisabeth, mère de Jean-Baptiste (Lc 1) pour n’en citer que quelques-unes. L’audace de la foi en un Dieu qui donne la vie est permise, car comme le rappelle l’ange Gabriel lorsqu’il annonce la grossesse d’Elisabeth à Marie, “rien n’est impossible à Dieu”.

                Mais si la fécondité physique est une grâce, ne la considérons pas comme un dû. Et dans nos prières, sachons rester ouverts et confiants dans le plan et le temps de Dieu qui parfois nous déroutent. Lire à ce sujet le très beau témoignage de Pauline et Christophe au sujet de leu petite Diane : Sauvée des eaux

 

Prions !

Esprit Saint, Toi le Consolateur, viens dispenser généreusement tes grâces auprès des personnes souffrant de ne pas avoir d’enfants. Apprends-nous à rendre grâce lorsque tu nous fais ce cadeau.

 

Focus sur le fœtus :


5ème mois : Le développement musculaire du fœtus bat son plein. Dans le ventre, il s’entraîne à bouger toutes les parties de son corps et il est de plus en plus familier avec le toucher : il joue avec ses pieds, ses mains et le cordon ombilical. C’est à cette période que la majorité des mamans sentiront ses mouvements qui deviennent plus vigoureux !

Entre ses périodes d’activité, le fœtus dort encore beaucoup : de 18 h à 20 h par jour. Les traits de son visage s’affirment, les paupières se détachent peu à peu et la peau s’épaissit. Les bourgeons des dents apparaissent dans ses gencives. Le développement de son cerveau est en plein essor.

Même si le fœtus prend du volume, ses réserves de graisse demeurent limitées. Aussi, sa peau est encore fripée : elle s’étirera à mesure que le fœtus prendra du poids.

Vingt-et-une semaines après sa fécondation, le fœtus mesure 24 cm et pèse 440 g.

L’enfant est un don et nous vous proposons d’approfondir une dérive grave de notre société de consommation :

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Neuvaine 4 : La paternité responsable

 « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas. » (Mc 10, 9)

Doctrine de l’Eglise

 « Par rapport à la transmission des autres formes de vie dans l’univers, la transmission de la vie humaine a son originalité propre, qui dérive de l’originalité même de la personne humaine. La transmission de la vie humaine a été confiée par la nature à un acte personnel et conscient. » (Le don de la vie, p.12)

(Note du rédacteur : en aucun cas, la transmission de la Vie n’a été voulu par Dieu de la manière présentée dans la vidéo ci-dessous :

Fin de la parenthèse…)

 « C’est en sauvegardant ces deux aspects essentiels, union et procréation, que l’acte conjugal conserve intégralement le sens mutuel et véritable amour et son ordination à la très haute vocation de l’homme à la paternité. […] Est exclue également toute action qui, soit en prévision de l’acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans les conséquences naturelles, se proposeraient comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation. […] Si donc il existe, pour espacer les naissances, de sérieux motifs dus, soit aux conditions physiques ou psychologiques des conjoints, soit à des circonstances graves extérieures, l’Eglise enseigne qu’il est alors permis de tenir compte des rythmes naturels, inhérents aux fonctions de la génération, pour user du mariage dans les seules périodes infécondes et régler ainsi la natalité sans porter atteinte aux principes moraux que nous venons de rappeler. […]

En réalité, il existe entre les deux cas [régulation des naissances et contraception] une différence essentielle : dans le premier cas, les conjoints usent légitimement d’une disposition naturelle ; dans l’autre cas, ils empêchent artificiellement le déroulement des processus naturels. »

 « Il arrive souvent que la méthode (naturelle), détachée de la dimension éthique, soit mise en œuvre de manière purement fonctionnelle, et même utilitaire. Si l’on sépare la méthode naturelle de sa dimension éthique, on cesse de percevoir la différence qui existe entre elle et les autres méthodes (moyens artificiels) et on arrive à en parler comme s’il s’agissait simplement d’une autre forme de contraception. » (Audience de Jean-Paul II du 5 septembre 1984, §4)

 

Méditation – L’ouverture à la vie

                Dans son dessein bienveillant, Dieu appelle les époux à participer spécialement à son pouvoir de Créateur et de Père, moyennant leur coopération libre et responsable. C’est ainsi, Il a décidé d’avoir besoin de nous pour donner la vie humaine. L’humilité de Dieu qui transparaît dans ce choix mériterait parfois d’être plus méditée.

                Comme le rappelle l’Eglise, le Créateur a voulu rassembler deux significations fondamentales dans l’acte sexuel : l’union des époux et la procréation. Rentrer dans le projet de Dieu sur l’amour humain, c’est donc respecter ces deux dimensions, au risque sinon de devenir des “arbitres” du dessein de Dieu et non plus ses simples  « ministres » comme le dit Jean-Paul II.  En effet, il nous est demandé seulement d’être responsables de la vie, et non pas maîtres de la vie.

                C’est ainsi que la contraception n’est pas considérée comme un moyen licite de réguler les naissances. Mais recourir aux méthodes naturelles n’est pas pour autant suffisant. Encore faut-il que cela soit fait dans une dimension éthique, et non utilitaire. Ainsi, non seulement l’Eglise demande de renoncer à la contraception dans les actes, mais elle nous invite aussi à abandonner notre “mentalité contraceptive” et de nourrir une ouverture à la vie dans laquelle Dieu peut s’inviter.

 

Prions !

Notre Père, Toi la source de toute paternité, viens nous éduquer à une juste responsabilité dans le don de la vie humaine. Apprends-nous à être des pères et des mères selon ton projet et non le nôtre.

Focus sur le fœtus :

4ème mois : Le fœtus entreprend une période de croissance accélérée. Tout est maintenant en place pour que chaque organe commence à remplir son rôle. On observe un changement notable : ses jambes commencent à être plus longues que ses bras.

Le réseau des vaisseaux sanguins se complexifie et les poumons s’exercent à respirer. Par de petits mouvements respiratoires, il « inspire » et « expire » du liquide amniotique. Cela contribue à la formation des alvéoles pulmonaires.

Le fœtus bouge de plus en plus grâce à la circulation sanguine. Par exemple, il peut maintenant tourner la tête. Ses mouvements sont aussi mieux coordonnés. Lorsqu’il touche le cordon ombilical, il réagit d’abord en s’éloignant. Mais bientôt, le cordon sera pour lui un « jouet » : il l’agrippera, le tirera, le repoussera, etc.

À l’intérieur du corps du fœtus, le gras commence à se former et il lui permettra de conserver sa chaleur une fois au monde et de lui fournir de l’énergie dans les premiers instants hors du ventre. Le fœtus commence également à développer ses propres anticorps.

Sous les paupières du fœtus, les yeux commencent à bouger et la rétine est maintenant sensible à la lumière. De plus, il perçoit désormais les sons. Un bruit intense peut le faire sursauter : tous ses membres s’étirent en réaction ! Dans le cerveau du fœtus, les zones spécialisées des 5 sens se mettent en place : le fœtus pourra traiter l’information sensorielle qu’il reçoit.

Le fœtus mesure maintenant 19 cm et pèse 200 g.

L’échographie a lieu au cours de ce mois. La principale fonction de cet examen est de s’assurer que ses organes se développent bien (cœur, reins, système nerveux central, etc). ll permet aussi de déterminer le sexe du bébé, car s’il s’agit d’un garçon, le pénis est maintenant visible. Chez les bébés filles, les trompes de Fallope et l’utérus sont en place.

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Neuvaine 3 :  L’embryon, une véritable personne

  « C’est toi qui a créé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère.

Je reconnais devant toi le prodige, l’être étonnant que je suis.

Etonnantes sont tes œuvres, toute mon âme le sait.

Mes os n’étaient pas cachés pour toi quand j’étais façonné dans le secret,

Modelé aux entrailles de la terre. J’étais encore inachevé, tu me voyais. »  (Ps 138, 13-16)

Doctrine de l’Eglise

                 « Dès que l’ovule est fécondé, se trouve inaugurée une vie qui n’est ni celle du père ni de la mère, mais d’un nouvel être humain qui se développe pour lui-même. Il ne sera jamais rendu humain s’il ne l’est pas déjà dès lors. […] A cette évidence de toujours, […] la science génétique moderne apporte de précieuses confirmations. Elle a montré que dès le premier instant se trouve fixé le programme de ce que sera ce vivant : une personne, cette personne individuelle avec ses notes caractéristiques déjà bien déterminées. Dès la fécondation est commencée l’aventure d’une vie humaine dont chacune des grandes capacités demande du temps pour se mettre en place et se trouver prête à agir. […] Comment un individu ne serait-il pas une personne humaine ? » (Evangelium Vitae, 1995, n°60)

                 « L’homme est sur terre l’unique créature que Dieu a voulue pour lui-même. » (Le don de la vie, p.13)

Méditation – L’embryon, une personne inachevée  

                L’Eglise nous invite à plonger dans le mystère de la vie naissante. Jour après jour, l’embryon est tissé entre les mains de Dieu d’une façon particulière. Mais Dieu ne fait pas seulement que nous donner la vie biologique, Il nous la donne d’une manière unique : car c’est toujours une vie personnelle, voulue pour elle-même que le Créateur inaugure. Et c’est ce qui nous distingue fondamentalement de tous les autres êtres vivants. Nous sommes chacun éternellement désirés par Dieu, quand bien même les circonstances de notre conception n’ont pas été désirables.

               Le programme génétique de l’enfant, qui ne se confond ni avec celui de la mère, ni avec celui du père, témoigne précisément de cette personnalité unique. Cependant, les facultés de l’embryon n’ont pas fini de se développer et comme le dit le psaume, il reste inachevé. Mais s’il a besoin de temps pour arriver à maturation, il n’en demeure pas moins qu’il possède en lui déjà tous les éléments de sa personne. On parlerait alors plus d’une personne  « en puissance » que d’une  « personne potentielle » comme on a pu le lire sous la plume du Comité Consultatif National d’Ethique. Car cela supposerait que l’embryon ne devient une personne que s’il naît. Ce serait alors introduire une dissociation entre l’être humain et la personne humaine, le premier désignant l’embryon et le second l’enfant né. Mais qu’est-ce à dire un être humain qui ne serait pas une personne ?

Prions !

                Seigneur Jésus, Personne divine et humaine, fais-nous entrer dans le mystère de l’unicité de chaque vie. Donne-nous de reconnaître dans l’enfant à naître, comme dans toute personne où l’humanité peut nous sembler diminuée, notre semblable et notre frère. Apprends-nous à élever notre regard à la hauteur du tien et donne-nous la grâce de ne pas nous arrêter à ce qu’il y a d’inachevé dans l’autre.

Focus sur le fœtus :

3ème mois : Les membres de l’embryon ont continué à grandir : toutes les parties, y compris les articulations, sont bien visibles. Les orteils et les doigts sont bien définis ; l’embryon peut maintenant faire toute une gamme de mouvements !

À partir de la 8ème semaine de grossesse, l’embryon est appelé fœtus. Sa tête est toujours volumineuse comparativement au reste de son corps.

Le visage est maintenant facile à repérer. Les yeux ont migré des côtés vers l’avant du visage, les paupières recouvrent maintenant les yeux. Les lèvres sont aussi bien définies et l’embryon peut ouvrir la bouche. Il boit même du liquide amniotique.

Tous les organes et les systèmes vitaux sont maintenant partiellement formés. Dans le cerveau, les cellules nerveuses se multiplient et on observe déjà certains réflexes archaïques. Par exemple : le fœtus replie les doigts et les orteils si quelque chose touche la paume de sa main ou la plante de son pied. Le nouveau-né gardera ce réflexe quelque temps, puis il disparaîtra progressivement, tous comme les autres réflexes archaïques.

Le fœtus a beaucoup grandi et il a pris du poids : il mesure 5 cm de la tête au coccyx, et 7,5 cm de la tête aux talons. Il pèse maintenant 18 g.

Ensuite, les premiers tissus osseux et la colonne vertébrale commencent à se modeler. Le sang du fœtus se constitue : la moelle osseuse produit ses premiers globules rouges.

Son visage s’anime ! Le fœtus est capable de faire certaines expressions faciales réflexes comme froncer les sourcils et grimacer. Un autre élément distinctif du futur bébé apparaît : ses empreintes digitales.

À la fin de ce premier trimestre, le fœtus mesure 10 cm et pèse 45 get il est possible de connaître son sexe. Chez les filles, les follicules ovariens se forment ; chez les garçons, la prostate devient visible. Nous sommes dans la 12ème semaine de grossesse, c’est le délai légal d’avortement en France. Découvrez la vie du professeur Jérôme Lejeune, lui qui a tant fait pour protéger les plus vulnérables enfants à naître :

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Témoignage de Mgr Pierre d’Ornellas

Mgr Pierre d’Ornellas célébrera une messe pour la Vie le samedi 1er décembre aux intentions du renouveau de la culture de Vie dans notre société ainsi qu’aux intentions qui sont confiés à la prière du mouvement des Veillées pour la Vie… Il est toujours temps d’organiser votre veillée dans votre paroisse pour participer à la renaissance de la culture de Vie dans notre société !

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Neuvaine 2 : Dieu, origine et fin de toute vie humaine

 « La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul véritable Dieu,

et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jn 17, 3)

Doctrine de l’Eglise

                 « La dignité de la vie n’est pas seulement liée à ses origines, au fait qu’elle vient de Dieu, mais aussi à sa fin, à sa destinée, qui est d’être en communion avec Dieu pour le connaître et l’aimer. » (Evangelium Vitae n°38).

            « La vie physique, par laquelle commence l’aventure humaine dans le monde, n’épuise assurément pas en soi toute la valeur de la personne, et ne représente pas le bien suprême de l’homme qui est appelé à l’éternité. Toutefois, elle en constitue d’une certaine manière la valeur “fondamentale”, précisément parce que c’est sur la vie physique que se fondent et se développent toutes les autres valeurs de la personne. » (Le don de la vie, Instruction de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, 1987)

                « Il est difficile de rester fidèle au ” tu ne tueras pas ” quand on n’observe pas les autres ” paroles de vie” auxquelles ce commandement est connexe. En dehors de cette perspective, le commandement finit par devenir une simple obligation extrinsèque, dont on voudra voir bien vite les limites et à laquelle on cherchera des atténuations ou des exceptions. Ce n’est que si l’on s’ouvre à la plénitude de la vérité sur Dieu, sur l’homme et sur l’histoire que l’expression ” tu ne tueras pas ” brille à nouveau comme un bien pour l’homme […]. » (Evangelium Vitae, n°48)

Méditation – La vocation à la vie éternelle

                Faisant participer sa créature à quelque chose de lui-même, Dieu laisse son empreinte indélébile dans toute vie naissante. Principe de toute vie, Il est en même temps la destinée de chaque homme. Et c’est cette perspective de la vie éternelle auprès de Dieu qui donne tout son sens et toute sa dignité à la vie biologique de l’homme. Appréhender l’homme dans la plénitude de la vérité, y compris sa finalité profonde, c’est ce à quoi nous invite Saint Jean-Paul II.

                Ainsi, favoriser l’éclosion d’une vie humaine, c’est favoriser la naissance d’une personne à la vie éternelle. Or n’est-ce pas là le plus grand bien que nous puissions posséder? N’est-ce pas ce que nous désirons le plus fermement pour nous-mêmes? Mais cette naissance avec Dieu dans la vie éternelle – ce que veut dire étymologiquement la  « con-naissance de Dieu » – n’est possible que s’il y a eu au préalable une éclosion de la vie physique. Et c’est là que notre générosité a parfois besoin de grandir.

                La Congrégation pour la doctrine de la foi remet à sa juste place la vie biologique : c’est une valeur fondamentale puisque sans une fécondation, l’éternité n’est pas possible, mais elle n’est pas pour autant le bien suprême. Elle est appelée à être dépassée. Sans la lumière des autres paroles et dimensions de Vie, la vie biologique humaine perd son sens. Ainsi, perdre de vue la vocation de l’homme à la vie éternelle, c’est s’exposer à un essoufflement dans la défense absolue de cette vie biologique et à la tentation d’aménager des exceptions.

Prions !

                Seigneur Jésus, Toi qui est l’alpha et l’oméga, l’origine et la fin de toute chose, apprends-nous la vraie mesure de nos jours. Que nous n’oublions pas notre finalité ultime qui parfois peut nous sembler bien lointaine. Viens réveiller en nous le désir de participer un jour à ta Vie divine. 

Focus sur l’embryon :

2ème mois : La tête se forme peu à peu et prend une taille importante comparativement au reste du corps. L’arrière du cerveau devient plus large, ce qui amène l’embryon à incliner la tête vers l’avant. Ses membres se forment : on distingue les doigts, la bouche, le nez, les oreilles, les yeux et même les paupières.

Les récepteurs olfactifs et tactiles apparaissent, les premières cellules gustatives se développent.

Les bras et les jambes s’allongent et les articulations (coudes et genoux) se précisent. On voit aussi les poignets et chevilles se dessiner. À l’intérieur, les muscles et les nerfs prennent forme et les organes vitaux sont tous en développement : l’estomac, l’intestin, le pancréas et les reins apparaissent. Toutefois, ils ne sont pas encore fonctionnels.

À 50 jours, l’embryon a beaucoup grandi : il mesure entre  17 à 22 mm.

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Neuvaine 1 : Renouveler la culture de vie

 « Je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. » (Jn 10, 10)

 

Doctrine de l’Eglise

             « On doit commencer par renouveler la culture de la vie à l’intérieur des communautés chrétiennes elles-mêmes. Les croyants, même ceux qui participent activement à la vie ecclésiale, tombent trop souvent dans une sorte de dissociation entre la foi chrétienne et ses exigences éthiques à l’égard de la vie, en arrivant ainsi au subjectivisme moral et à certains comportements inacceptables. » (Evangelium Vitae, n°95)

Méditation – Une démarche de conversion intérieure

                Dans son encyclique Evangelium Vitae, le pape Jean-Paul II dénonçait le poids de la culture de mort dans nos sociétés. S’il en vient à souhaiter que la culture de vie soit renouvelée au cœur même de nos communautés chrétiennes, c’est bien signe que nous ne sommes pas épargnés par le phénomène. Bien souvent pourtant, nous nous en croyons exempts. En réalité, la culture de vie dont parle l’Eglise est d’une générosité que peu d’entre nous vivent réellement au quotidien.

Par bien des aspects, nous avons perdu le sens de cette  « vie en abondance» que le Christ souhaite pour nous et nous nous attachons souvent à des conceptions trop étroites sur la vie humaine.

                Or, le message de Dieu sur la Vie est bien plus grand que notre cœur et le recevoir demande parfois une conversion intérieure. C’est à cette démarche que vous invite cette neuvaine. Bien souvent, l’enseignement de l’Eglise nous dérange parce qu’il nous renvoie à nos propres incohérences. Mais cet enseignement est là avant tout pour nous pousser sur la voie d’une plus grande unité de vie. Car une foi vécue de manière authentique ne peut se dissocier d’un certain comportement moral.

                C’est donc ce cheminement à travers les réflexions de l’Eglise et la Parole de Dieu que nous vous proposons, dans l’espérance qu’il vous permette d’entrer davantage dans la générosité de la Vie de Dieu.

Prions !

                Seigneur Jésus, Toi le Verbe de Vie, viens nous renouveler de l’intérieur. Initie-nous au mystère de la Vie ; cette Vie que tu souhaites pour nous en abondance. Que ton Esprit-Saint nous rende dociles et confiants en ton message, même si nous pouvons parfois nous sentir écrasés par le poids d’une telle exigence. Donne-nous d’abandonner l’endurcissement de nos cœurs que Tu nous a signalé à plusieurs reprises dans les Evangiles lorsqu’il s’agissait du projet du Père sur l’homme et la femme. Viens travailler nos cœurs et dilate-les aux dimensions du tien. 

Focus sur l’embryon :    

9 jours pour 9 mois, c’est tous les jours de la neuvaine l’occasion de découvrir le développement d’un bébé dans le sein de sa mère. Aujourd’hui, première journée, nous aborderons le premier mois et plus particulièrement l’instant « 0 ».

Voici ce que disait le Professeur Jérome Lejeune sur le début de la vie : « La Vie a une très longue histoire mais chacun de nous a un commencement bien précis, le moment de la conception. […]

Dès le début de la vie l’âme et le corps, l’esprit et la matière sont si étroitement imbriqués que nous utilisons le même mot pour définir comment une idée nous vient à l’esprit ou comment un être vient à la vie. L’enfant ou l’idée sont d’abord conçus: la vie du corps et celle de l’esprit requièrent d’abord une conception. »

La nouvelle vie humaine commence lorsque le spermatozoïde du père entre à l’intérieur de l’ovocyte de la mère (fécondation), formant ainsi une seule cellule :

le zygote, premier stade de l’embryon.

Par la réunion des informations génétiques du père et de la mère, l’embryon a déjà tout son patrimoine génétique déterminé : son sexe, la couleur de ses yeux, sa taille, la pigmentation de sa peau, etc. Ensuite, l’embryon déclenche de lui-même de manière organisée une chaîne d’activités (expression de son code génétique, synthèse des protéines, production hormonale…) pour se développer en continu. L’embryon  est un organisme, un être vivant. L’embryon humain est un être vivant avec un patrimoine génétique humain déjà constitué. C’est donc bien réellement un être humain, avec l’apparence de son âge, et non un simple amas de cellules…

1er mois : L’embryon s’implante dans l’utérus maternel et se déploie. Dès 21 jours, son cœur commence à se former ! Il passe d’une forme ronde à une forme allongée et ressemble à un petit hippocampe. Les cellules se spécialisent et s’organisent en 3 groupes dont chacun constituera des parties différentes du corps du bébé : la peau, les yeux, les oreilles et le système nerveux (ectoderme), les muscles, le squelette et les vaisseaux sanguins (mésoderme), le tube digestif, le pancréas et les poumons (endoderme). Le cordon ombilical relie maintenant l’embryon à la mère. Grâce à lui, l’embryon recevra des nutriments provenant de l’alimentation de sa mère et de l’oxygène. Le cordon permet aussi d’évacuer une partie de ses déchets. Le tube neural de l’embryon se forme, il permet au système nerveux de se développer : le cerveau, à l’une des extrémités du tube, de même que la moelle épinière et les nerfs. Niché dans le placenta, l’embryon baigne dans le liquide amniotique, qui assure son hydratation et sa protection.

Il mesure entre 3 et 5mm, ce qui le rend visible à l’œil nu ! Ses contractions cardiaques sont visibles à l’échographie.

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Neuvaine “9 jours pour 9 mois”

           Chaque année, à la veille de l’Avent, auront lieu partout en France et dans le monde, des veillées de prière pour la vie. Si la place de la prière est essentielle pour soutenir la vie, celle de la méditation et de la formation n’en est pas moins importante. La réflexion de l’Eglise sur la vie humaine ne pèche pas par défaut. Abondante, elle est seulement peu connue, ou du moins approximativement. Pourtant son enseignement n’est pas une option et il est dommage  de voir qu’il est bien trop souvent un prêche dans le vide…

            S’atteler à la lecture des discours de l’Eglise peut nous rebuter. Et c’est pourquoi nous vous proposons une neuvaine qui a pour seule ambition d’ouvrir quelques encycliques et de méditer sur la parole de Dieu ; le but étant d’entamer une réflexion qui, nous l’espérons, se poursuivra après votre veillée, dans les cœurs de chacun, pour le renouveau de la culture de Vie dans notre société. Pour cela, il vous suffit de consulter notre blog quotidiennement, en commençant neuf jours avant l’entrée en Avent…

Début de la neuvaine le 24 novembre 2017 !

Tous les jours nous suivrons le développement d’un bébé dans le sein maternel et tous les jours, nous aborderons un thème important de bioéthique sous le regard du magistère de l’Eglise.

            Ces 9 jours sont une occasion de laisser l’Esprit Saint agir dans nos cœurs, pour qu’Il féconde ce qui est stérile et redonne vie à tout ce qui est mort dans nos mentalités. Une manière en somme de faire renaître la Vie de Dieu en nous…

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Quel est le bon duo ?

Le Père Dominique, curé de Carnac, témoigne avec Roger, paysan fromager à Plouharnel, du bon duo paroissial pour organiser une veillée pour la Vie… Il est toujours temps d’en organiser une dans votre paroisse nous rappelle Alix, cidrière en Bretagne, et c’est facile car il existe un kit d’organisation prêt à l’emploi en libre téléchargement sur notre site…

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